Dans les hautes écoles, qui dispensent des formations en électronique ou en informatique, la présence des filles est plutôt rare. Exemple à la Haute école en Hainaut à Mons, où au cours d’électricité générale, en première BAC Ingénieur, on compte à peine deux étudiantes. Dans la section informatique, il n’y en a pas beaucoup plus. Cette semaine, plusieurs universités et les hautes écoles ouvrent leurs portes aux rhétoriciens et rhétoriciennes: l’occasion pour elles dès lors de mettre l’accent sur ces filières qui peinent à séduire la gent féminine. Pourtant, les débouchés et les emplois en fin de cursus académique sont nombreux. Obtenir un diplôme dans des filières électronique ou informatique, c’est la garantie quasi assurée d’un emploi…
Moi, je me sens à ma place et je me sens à l’aise
Sarah Fairdherbe est étudiante de deuxième BAC à la Haute école en Hainaut. Pour elle, son truc c’est la programmation. "J’aime beaucoup découvrir de nouveaux langages", explique cette étudiante. "Je suis plus intéressée par cela et dans le développement de nouvelles applications."
Séverine Zerque est étudiante en informatique. Avant de se lancer, elle a d’abord passé en revue les filières les plus intéressantes pour son avenir professionnel. "Et l'informatique est celle qui m’offrait le plus d’opportunités de trouver un travail par la suite", avance celle-ci. "C’est enrichissant, c’est un métier d’avenir qui nous permet d’évoluer tout le temps." Séverine est consciente d’être une exception. "C’est très inquiétant. Et pourtant, il y a de l’avenir. De plus, nous sommes très très bien accueillis par les professeurs et les autres étudiants. Moi, je me sens à ma place et je me sens à l’aise. Je n’ai aucun problème à ce qu’il n’y ait que des "hommes", entre guillemets, qui sont là."
A la Haute école en Hainaut, les filles représentent moins de 10% des étudiants. Pour attirer les femmes, un nouveau master sera proposé dès la rentrée de septembre. "C’est un nouveau master qui va allier une partie des sciences du vivant et aussi la technologie", détaille Dominique Deckers, directeur du département des sciences et technologies. "Et nous espérons que ce master va attirer plus de filles."
Les étudiantes qui s’engagent dans ces filières techniques vont au bout du cursus et souvent avec succès.
En décembre dernier, le Forem avait identifié 18 métiers porteurs d’emploi à ne pas confondre avec les métiers en pénurie parmi lesquels développeur informatique et électromécanicien de maintenance industrielle.
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