Il y a trois rêves que je visite :
Ta peau, tes mots et puis le risque
Qu'un jour nos corps en manque d'alcool
Viennent se déposer sur le sol...
Comme ils sont beaux les rêves d'hier !
Oubliés là, dans la poussière...
Sous un prétexte du temps qui passe,
On laisse le vent prendre leur place...
C'est pas la faute des océans,
Si les hommes plongent leurs rêves dedans ;
A force de croire à l'invisible,
Souvent les miens se trompent de cible...
C'est pas la faute des océans,
Si les hommes plongent leurs rêves dedans ;
A force de croire à l'invisible,
Souvent les miens se trompent de cible...
J'ai peur des ciels sans horizon,
Que mes bras deviennent ta prison,
J'ai peur que sur le cri des autres
On n'écorne un peu trop le nôtre...
L'acide peut prendre l'espace du miel
Et le monde change en rêve cruel :
N'oublie jamais les premières ailes,
Souviens-toi du goût de sa peau !
C'est pas la faute des océans,
Si les hommes plongent leurs rêves dedans ;
A force de croire à l'invisible,
Souvent les miens se trompent de cible...
J'ai peur des ciels sans horizon,
Que mes bras deviennent ta prison,
J'ai peur que sur le cri des autres
On n'écorne un peu trop le nôtre !
Il y a trois rêves que je visite :
Ta peau, tes mots et puis le risque...
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