Titre : En 2015, près de 1,3 million de Canadiens vivaient dans des familles de travailleurs à faible revenu
Titre : Une famille sur trois est monoparentale
Titre : Le taux de pauvreté est 26 % et le taux de pauvreté chez les enfants est de 41,1 %

Ce petit garçon a deux ans. Il s’appelle Ryan. Mon autre fils s’appelle Jack, il a cinq ans et il est à l’école.

Ryan : Doudou!

Stacey : Je sais, tu veux ta doudou.

Je m’appelle Stacey Hasselman. J’habite à Crescent Valley. Je suis une mère célibataire.

Si je n’avais pas d’auto, je n’aurais sans doute pas trouvé de travail, car l’autobus passe seulement une fois l’heure.

C’est difficile parfois. Parfois, je veux vraiment acheter quelque chose, mais je n’en ai pas les moyens, alors je me dis que je pourrais l’acheter à crédit et rembourser ma dette plus tard. L’important est d’établir un budget. Je ne dirais pas que j’excelle en la matière, mais je m’en tire assez bien.

Les personnes qui gagnent le salaire minimum sans avantages sociaux, et qui font moins d’argent que les personnes qui reçoivent l’aide sociale, trouvent difficile d’acheter les choses dont leurs enfants ont besoin.

En tant que parent qui travaille et qui n’a pas d’assurance provenant de l’emploi et qui ne reçoit pas d’aide au revenu, je dois me résigner à faire des paiements, sinon, je ne pourrai jamais améliorer ma situation.

Les services de garde après l’école et à temps plein pour mes enfants coûteraient près de mille dollars par mois.

Si vous avez un emploi et que vous n’avez pas d’assurance... (rires) La question est de savoir ce qui est le mieux. Eh bien! à mon avis, c’est mieux de travailler.

Je dirais que je suis plutôt choyée, mais il y a des gens qui n’ont ni parents ni amis pour les aider, et cela peut vraiment leur rendre la vie difficile.

Titre : La pauvreté a de multiples visages
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