Présentation : "Je compare la fortune à l’un de ces fleuves dévastateurs qui, quand ils se mettent en colère, inondent les plaines, détruisent les arbres et les édifices, enlèvent la terre d’un endroit et la poussent vers un autre. Chacun fuit devant eux et tout le monde cède à la fureur des eaux sans pouvoir leur opposer la moindre résistance." Cette comparaison célèbre est celle que propose Machiavel dans le Prince ( 1532) au chapitre 25. Elle lui semble pour faire entendre ce que sont les caprices de la fortune. On ne peut se fier à la fortune c'est-à-dire à la chance, car elle est par définition vacillante, elle va au grès du courant. Or, n'est-ce point la fortune qui nous donne l'occasion d'agir ? Une circonstance se présente à nous - une occasion- et nous la saisissons ou alors nous la manquons. En ce sens, n'est-ce pas plutôt notre action qui est déterminante ? Peut-on vraiment parler de "bonne occasion" ? N'est-ce pas plutôt comme dit l'expression populaire : "l'occasion qui fait le larron" ?
Conseil de lecture : Le Prince, Machiavel (1532)
Nadia Taïbi est agrégée et docteur en philosophie, rédactrice en chef de la revue Sens-Dessous. Enseignante au lycée Jean De Lattre de Tassigny à la Roche sur Yon ( 85) depuis 2003 [ Ссылка ]
Cette conférence est donnée dans le cadre du festival "Un été philosophique" organisé du 1er juin au 30 septembre 2021 par Philosophia et les Editions M-Editer
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[ Ссылка ]- UN ETE PHILOSOPHIQUE
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Revoir "Un printemps philosophique"
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