Didier LARGE, guitariste compositeur et improvisateur en jazz, classique, folk
Didier LARGE guitarist, jazz, classical and folk composer and improviser
Didier large joue sur une guitare de 1985 du luthier bolognais
Roberto Regazzi
1989 Record
Didier LARGE - guitare classique
Pierre Olivier GOVIN – saxophone alto
Denis BARBIER : flûte
Bernard TEISSIER : contrebasse
Jacky DETRAZ : batterie
Didier Large en sait long : long d'abord, sur les musiques, toutes les musiques, qu'elles soient classique, folk, traditionnelle ou jazz.· Long, aussi, et surtout, sur la guitare, un instrument difficile à dompter mais auquel il voue depuis longtemps une passion aussi vivace que tenace. Didier Large a travaillé sous le double magistère de deux grands pédagogues, Raphaël Andia pour la guitare classique et Pierre Cullaz, l'infaillible gourou de la guitare jazz . Grâce à leur enseignement, il a pu développer un jeu aux doigts à la main droite tout à fait impressionnant.
Mais attention, "jeu aux doigts " ne veut pas dire " musique pour les doigts, cette agaçante tendance de trop de jeunes guitaristes à rechercher exclusivement les prouesses digitales, à vouloir s’étourdir de vitesse et s’éblouir de leur propre virtuosité. Didier Large prouve par ce beau disque qu’il a compris que l'important, ce n'est pas d'aller plus vite mais d'aller plus loin, là ou les autres hésitent ou oublient d’aller voir, vers des paysages toujours recommencés, au-delà d’horizons trop connus, vers des territoires neufs, riches et libres.
Pascal Anquetil
Dans ce premier CD sous mon nom, les influences sont nombreuses et dépassent le seul cadre du jazz. La première face met en valeur la guitare classique en duo ou en solo.
« L'Africaine » est un jeu rythmique sur une idée mélodique.
« Antigone » est un morceau d'essence « impressionniste ».
« Brutus » est un blues moderne, imprégné de Keith Jarrett et de mon admiration pour le folk baroque de John Renbourn.
« Manège » est une pièce répétitive plus romantique et classique.
Dans « un dur hindou » le clin d'oeil à l'Inde m'intéresse ainsi que l'alliance des sonorités guitare-tablas, et l'aspect orchestral du duo.
La face en groupe est plus conventionnelle dans sa forme : un groupe, des thèmes et des improvisations, mais la guitare classique donne toujours au groupe un son très acoustique. La guitare électrique est utilisée essentiellement comme instrument mélodique, au même titre que la flûte ou le saxophone.
« Que la fête commence » fait le lien entre la face guitare et la face groupe. l'arpège sinueux de la guitare fait tourner la musique. « Désillusion » est un thème en polytonalité, « Araïdes » une ballade ternaire, « Mister Banou » termine la fête avec la guitare électrique.
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Didier Large knows a lot : a lot about music, all music, whether classical, folk, traditional or jazz. whether classical, folk, traditional or jazz. He also knows many things about the guitar, a difficult instrument to tame , but one for which he has long been and tenacious passion. Didier Large has worked under the tutelage of two great pedagogues Raphaël Andia for classical guitar and Pierre Cullaz, the infallible guru of jazz guitar. Thanks to their teaching, he was able to develop an impressive right-hand finger-style. But be warned: 'finger-style' does not mean 'music for the fingers', the annoying tendency of too many young guitarists to focus exclusively on digital prowess, to become dizzy with speed and dazzled by their own virtuosity. With this fine album, Didier Large proves that he has understood that the important thing is not to go faster, but to go further, to places where others hesitate or forget to go, to landscapes that are always new, beyond horizons that are too familiar, to new territories that are rich and free.
Pascal Anquetil
On this first CD under my own name, the influences are many and go beyond jazz.
The first side showcases the classical guitar in duo or solo.
"L'Africaine" is a rhythmic play on a melodic idea.
"Antigone" is an impressionist piece.
"Brutus" is a modern blues, steeped in Keith Jarrett and my admiration for the baroque folk of british guitarist John Renbourn.
"Manège" is a more romantic and classical repetitive piece.
In 'Un dur hindou' I'm interested in the nod to India, the combination of guitar and tabla sounds, and the orchestral aspect of the duet.
The band side is more conventional in form: a band, themes and improvisations, but the classical guitar still gives the band a very acoustic sound. The electric guitar is used mainly as a melodic instrument, along with the flute and saxophone.
"Let the party begin" is the link between the guitar side and the band side. The guitar's sinuous arpeggio keeps the music moving. "Désillusion" is a polytonal theme, "Araïdes" a ternary ballad, "Mister Banou" ends the party with the electric guitar.
Didier Large
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