EN HÉRITANT DU RESTAURANT DE SON PÈRE, LA FEMME RICHE S'EST DÉGUISÉE EN SERVEUSE POUR CONNAÎTRE...
Alizée a toujours vécu dans le luxe, entourée de l'affection et de l'admiration de son père, Michel. Après la mort soudaine de Michel, Alizée ressentit le poids de la responsabilité tomber sur ses épaules. Assise dans le salon de son immense manoir, elle réfléchissait à l'image de son père souriant lors d'une fête d'anniversaire. Le souvenir, autrefois réconfortant, lui apportait désormais de la tristesse. "Madame Alizée, l'avocat est ici pour la lecture du testament," annonça Camille, la fidèle employée de maison, d'un ton doux et respectueux. "Merci, Camille. Faites-le entrer," répondit Alizée, essayant de maintenir une voix ferme malgré la douleur qu'elle ressentait. L'avocat, Maître Dubois, un homme d'âge moyen au visage sérieux, entra dans la pièce et salua Alizée d'un léger signe de tête. Il s'assit en face d'elle, ouvrit son attaché-case en cuir et commença à lire le testament de Michel. Alizée écoutait attentivement chaque mot, le cœur battant plus fort à chaque phrase révélant l'ampleur de l'héritage qu'elle allait recevoir. "Je lègue le restaurant à ma fille Alizée. J'ai pleinement confiance en sa capacité à diriger et à poursuivre le patrimoine que j'ai construit avec tant d'efforts," lut l'avocat, levant les yeux pour croiser le regard d'Alizée, désormais rempli de larmes.
"Il a toujours cru en moi, même quand je n'y croyais pas," murmura Alizée, essuyant ses larmes avec un mouchoir en soie. La responsabilité semblait énorme, mais la foi de son père lui apportait un peu de réconfort et de force. Après la lecture du testament, Alizée se retrouva seule dans le salon, réfléchissant à ce qu'elle venait d'entendre. Le restaurant était grand, avec de nombreux employés et des opérations complexes. Elle avait toujours vécu une vie de luxe, sans jamais avoir à se soucier des détails de l'entreprise. Maintenant, elle ressentait le besoin de mieux comprendre la dynamique du restaurant, de savoir qui étaient les employés et à qui elle pouvait faire confiance. Décidée à mieux comprendre la dynamique du restaurant et à connaître les employés de près, elle élabora un plan. Elle allait se déguiser en serveuse pour tout observer de l'intérieur. "Camille, s'il vous plaît, apportez-moi un café. J'ai beaucoup à réfléchir," demanda Alizée, se levant pour regarder par la fenêtre l'immensité de la propriété qui était maintenant la sienne. En buvant son café, Alizée commença à envisager ses options. Elle savait qu'elle ne pouvait faire confiance à personne aveuglément, surtout après la mort soudaine de son père. Le restaurant était vulnérable, et toute erreur pouvait être fatale. Elle devait observer le restaurant sans être remarquée pour mieux comprendre qui étaient les personnes qui y travaillaient.
