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Je suis douanière, Algérienne à la frontière.
Je n’ai qu’une consigne : ne pas dédouaner à la légère.
Refuser l’accès à tous ceux qui ne méritent pas de fouler de leur pied notre terre.
Ce n’est pas seulement à Enrico que nous avons opposé notre véto mais à tous les bourricots qui ne distinguent pas entre ce qui va et ce qui vaut.
En français on dit : que la paix soit avec vous… pour dire restez chez vous !
En hébreu on dit : shalom alekhem… pour dire : nous sommes chez nous
En arabe on dit : Salam Alaykoum… pour dire que vous n’êtes pas chez vous.
A part la paix, rien ne vous appartient désormais. Et pour nous autres Algériens, nous ne pouvons affermir la paix, sans brandir l’épée.
L’Algérie refuse l’accès aux amis d’Israël, et en revanche les ennemis d’Israël sont les seuls auxquels mon pays a toujours souhaité la bienvenue… peut-être parce que la Palestine ne se situe pas au Proche Orient mais dans le cœur de tout Algérien.
Enrico, tu as désormais le choix entre Rabat et Djerba, mais oublie ton pays d’autrefois… qui ne fait rien d’autre qu’appliquer la loi, celle qui ne fait pas bon ménage avec la mauvaise foi.
