—👉🏿 Salif Keita à Bamako en 1990, avec l’ensemble instrumental du Mali🇲🇱❤️.
✅ Salif interprète ici avec les griottes, la mythique chanson « Djandjon », un hymne des braves guerriers, qui était, autrefois, chanté en l’honneur de Fakoli Doumbia, un des plus grands généraux de l’empire mandingue de Soundjata Keita.
✅ Jadis, on ne la jouait pas pour n’importe qui.
✅ Autrefois en Afrique, le caractère sacré accordé à certaines musiques africaines faisait qu’il y avait des musiques, des rythmes qu’on ne jouait pas n’importe comment, n’importe quand, n’importe où, avec n’importe quel instrument et par n’importe qui.
Certains instruments ne s’entendaient qu’à l’occasion de grands événements. Au Sénégal, autrefois, les « djoundjoung du Sine-Saloum » ou les « djoundjoung de Guédé » ne retentissaient que pendant certains grands évènements.
On interdisait même aux chanteurs et aux instrumentistes de ne pas interpréter certaines chansons durant la nuit. Il n’était pas bon de faire de la musique seul et tard dans la nuit dans des endroits déserts, car on risquait d’attirer les génies.
M. Sekk
#LeBergerDesArts
#Lemeilleurdelamusique
Ещё видео!