Interview de Stéphan Garnier, délégué territorial du Parc national des Cévennes sur le massif du Mont Lozère. Il coordonne les équipes et accompagne les collectivités vers les choix les plus durables possibles. En parallèle, il est coordinateur du programme Man And Biosphère (MAB). Etika Mondo présente ses excuses à notre audimat ainsi qu'à Stephan Garnier. En effet, malgré toute notre attention, une partie de l'interview a été perdue au montagne. Heureusement, la qualité des propos de Stephan permet plus de 30 minutes d'écoute riche de sens et d'apprentissages. Stephan rappelle que si le Parc national des Cévennes porte une mission de conservation des espaces pour la conservation des espèces, il n'est pas une mise sous cloche puisque le Parc a aussi pour mission de favoriser la vitalité des activités humaines. Au fur et à mesure, le Parc a amélioré ses expertises et découvert de nouvelles espèces. Pour autant, la chute du nombre d'insectes, visible par leur absence sur nos parebrises, marque une évidente chute de la biodiversité. Nous avons ensuite débattu de l'humain comme facteur de biodiversité. Stephan n'est pas à l'aise avec le concept puisque sans l'action humaine il existerait une autre biodiversité. Il souligne notamment la richesse des vieilles forêts et consent que les Cévennes ont été un territoire totalement anthropisé avec notamment la présence des très vieux châtaigniers qui font de formidables biotopes. Stephan conclut son propos par un véritable appel à la solidarité avec les autres espèces, notamment en rappelant que l'humanité en dépend et que les circonstances sont d'autant plus compliquée avec les effets du dérèglement climatique.
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