L’un de mes professeurs de journalisme disait ceci : pour mieux critiquer un système, il faut en faire partie.
En arrivant en France, j’ai eu la chance d’être accueillie par des Français de souche et d’avoir essentiellement évolué avec des caucasiens. J’appelle cela “chance” parce que le fait de n’avoir pas évolué principalement avec des afrodescendants, m’a permis de faire une réelle immersion dans la culture française, d’en analyser, d’en décrypter, d’en maîtriser l’essentiel des codes souvent tacites de réussite ou d’échec.
J’ai longtemps pensé que ces codes étaient des évidences pour tous les afrodescendants de la diaspora, avant de réaliser avec désolation que beaucoup sont à des années lumières d’ouvrir les yeux sur ces réalités afin d’apprendre à composer avec.
Combien d’afrodescendants n’ai-je pas vu se faire refouler, mépriser, humilier par ignorance ou négligence de ces codes ?
Voilà des raisons suffisantes qui me poussent à éveiller les consciences de toutes les personnes résidant en dehors de leurs pays d’origine, sur l’importance de l’#éloquence de l’#élégance et de la #bienséance dans le processus d’intégration et de réussite à l’étranger. Le plus tôt vous le comprendrez , le plus rapidement vous vous simplifierez la vie.
Audacieusement vôtre,
Madame Violaine
