Prédication de James Woody au temple de la rue de Maguelone (Montpellier) le dimanche 8 septembre 2019
Chers frères et sœurs, la Bonne Nouvelle du jour, annoncé dans ce passage biblique, c’est que nous allons pouvoir résorber une partie du déficit de l’Assurance maladie et mettre fin à la consommation de produits stupéfiants, ce qui permettra de réinjecter l’argent dans une économie au service des projets qui rendent la vie plus belle et plus juste. En effet, avec ce passage biblique est promise la fin des inquiétudes qui provoquent des angoisses existentielles insupportables sans l’aide de stupéfiants légaux ou non. Car, nous allons le constater, l’Évangile nous enseigne deux choses essentielles sur la question des inquiétudes ingérables : la première est que nous pouvons nous débarrasser des inquiétudes problématiques si nous nous acceptons tels que sommes ; la seconde est que l’inquiétude du lendemain s’atténue à mesure que nous agissons pour la justice d’aujourd’hui.
1. S’accepter
La tentation est forte, quand ça ne va pas, de vouloir en finir avec la vie telle qu’elle est. Albert Camus, dans Le mythe de Sisyphe disait que la grande question qui occupe l’humanité est celle du suicide. Il y a bien des moments de la vie où nous ne voyons pas bien comment nous allons nous sortir des difficultés, des ennuis qui, en général, volent en escadrilles. Le suicide peut apparaître comme une solution car nous nous disons qu’une fois mort, nous serons libre, enfin, de tous les problèmes. La vie peut être tellement insupportable que toute porte de sortie, même définitive, peut sembler meilleure que de continuer à se coltiner les soucis.
Avant d’en arriver à ces extrémités, il peut nous arriver de vouloir changer de vie, tout simplement. Être quelqu’un d’autre. Qui n’a pas rêvé, par exemple, de se transformer en chat, ce chat qui semble avoir une vie si paisible, si douce. Ce chat qui n’a plus d’autre responsabilité que celle de savoir s’il va boire ou manger en premier dans cette gamelle qui est toujours remplie par ses maîtres, ou alors faire un petit bond pour se lover au creux du maître, justement, pour ronronner quelques instants avant de ne plus bouger pendant une temps qui s’étirera à l’infini. Qui n’a pas rêvé d’en finir avec les problèmes en changeant sa vie pour une vie sans décision à prendre, sans problème à régler, sans frigo à remplir, sans fuite d’eau à réparer, sans facture à régler, et même sans prédication à préparer ?
Il semble que Jésus aille dans ce sens quand il dit à ses interlocuteurs de regardez les oiseaux du ciel et les lis des champs. Jésus semble encourager les personnes à privilégier une forme d’insouciance analogue à celle des fleurs et des oiseaux qui ne se préoccupent guère du lendemain. Le risque serait
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