Extrait de L’indémodable opéra-bouffe d’Offenbach revisité avec humour par le duo Pierrick Sorrin et Giorgio Barberio Corsetti
au Théâtre du Châtelet.

Opérette la plus connue d’Offenbach, inspirée par la mythologie grecque et les origines de la guerre de Troie,
La belle Hélène fait scandale lors de sa création en 1864, tant son héroïne est peu vêtue.
Le malicieux compositeur français, figure du Second Empire, utilise la mythologie pour tourner
en dérision le conservatisme de son époque. Depuis, la partition d’Offenbach a donné lieu
à une kyrielle de mises en scène et d’interprétations.
Un duo attendu
Pour cette nouvelle production, le vidéaste Pierrick Sorin, grand créateur d’illusions,
retrouve le metteur en scène italien Giorgio Barberio Corsetti. Le duo,
déjà aux manettes d’une délirante Pietra del paragone (Rossini) restée dans les annales,
insuffle son sens du burlesque et du décalage à la joyeuse pantalonnade mythologique d'Offenbach.
La distribution offre également de belles promesses. Reconnus pour leur présence scénique
et l’intensité de leurs interprétations, le ténor Merto Sungu, le baryton Jean-Philippe Lafont et
la mezzo-soprano Gaëlle Arquez – découverte à la Scala de Milan et à l’Opéra de Paris
dans la trilogie Monteverdi mise en scène par Robert Wilson – seront dirigés par le jeune
et talentueux chef suisse Lorenzo Viotti.
Lauréat de plusieurs concours internationaux, celui-ci a fait ses débuts en 2013,
à l’âge de 23 ans, au prestigieux Musikverein de Vienne.

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