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L'histoire du cheval chez les peuples amérindiens est d’abord celle d'une longue disparition de l'espèce du continent américain, accompagnant la fin de la dernière période glaciaire. Elle recommence par l'importation de chevaux dans les navires des colons européens au xvie siècle. Adopté par les tribus amérindiennes aussi bien au Nord qu'au Sud du continent, le cheval fait d'elles des peuples cavaliers reconnus. L'adoption de chevaux par les différents peuples amérindiens influence profondément leur manière de vivre et leur culture.
Les Amérindiens sont vraisemblablement devenus des peuples cavaliers en raison de leur mode de vie nomade, impliquant un contact étroit et permanent avec le cheval, et de leur spiritualité tournée vers la survie.
Adoption par les tribus amérindiennes
Dès la fin du xvie siècle, les Apaches ou les Navajos ont parfaitement intégré le cheval. Il est plus facile pour eux de faire des razzias et des vols de chevaux déjà dressés que d'aller capturer des chevaux revenus à l'état sauvage, ce qui demande beaucoup d'habileté pour la capture et de savoir équestre pour le débourrage. Cela sera vrai des autres tribus par la suite, les guerriers faisant d'ailleurs un titre de gloire et de reconnaissance de leur habileté à voler des chevaux chez l'ennemi. Des témoignages d'époque rapportent avoir vu des montures marquées chez les Indiens.
Vers 1670, des annales espagnoles évaluent le nombre des chevaux de colons européens disparus à plus de 100 000. Le cheval se diffuse vers les tribus de l'Est et les Indiens des Plaines, jusqu'au Pacifique. Les peuples chasseurs et guerriers trouvent rapidement l'intérêt qu'ils peuvent tirer de ce nouvel arrivant. Les échanges, les guerres et les razzias inter-tribales amènent le cheval chez les Comanches au début du xviie siècle : ils deviennent les cavaliers de légende admirés de tous et des commerçants de chevaux. En 1800, le cheval est présent partout et adopté sur pratiquement tout le continent américain.
Sous la pression de l'avancée des colons vers l'ouest et lorsque les grands troupeaux de bisons des plaines d'Amérique du Nord se trouvent presque anéantis, les tribus amérindiennes sont contraintes de se sédentariser dans des réserves et le rôle du cheval devient celui d'un simple animal de travail. Les petits animaux rustiques à l’endurance réputée sont croisés avec des animaux de trait.
Les tribus amérindiennes donnent au cheval un nom dépendant de leur culture et des influences locales : Grand chien (Cris), Chien rouge (Gros Ventres), Dieu chien (Comanches), Chien mystérieux (Kiowas, Nez-Percés), Élan de France (Indiens du Canada français), Chien-élan (Pieds-Noirs), Étrange cerf (Cheyennes), Cavalis (Caddos), un nom inconnu pour les Apaches.
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