Live d’Algérie avec Abdou Semmar : Abdelkader Bengrina est finalement le véritable animateur de cette campagne électorale pour les présidentielles anticipées du 7 septembre 2024. Provocations, polémiques, controverse, attaques, blagues, humour, caricature, dérision, moquerie, tout est utilisé par Bengrina pour attirer l'attention, susciter le buzz et capter vers lui les projecteurs des caméras. Il a volé la vedette à tout le monde y compris à Abdelmadjid Tebboune le candidat qu'il prétend soutenir en vue des présidentielles du 7 septembre. Mais en vérité, ce joue qui joue le clown pour amuser la galerie est un dangereux loup qui prépare un plan machiavélique et dévoile petit à petit ses intentions à travers les révélations faites par ses soins le mercredi dernier 21 août dernier à Timimoun, lors d’un meeting populaire, où il a dévoilé des informations extrêmement inquiétantes sur les divisions minent de l'intérieur l'actuel Pouvoir algérien. "Je suis un homme d’Etat (…) Il y a trois ou quatre mois, j’ai dit aux dirigeants du mouvement que les portes de l’enfer allaient s’ouvrir sur nous dès que le parti annoncerait son soutien au candidat Abdelmadjid Tebboune. Peut-être qu’on cherche à faire sortir certains des prisons pour les désigner président de la République et empêcher Abdelmadjid Tebboune de le devenir. C’est juste une analyse", a lancé ainsi Bengrina lors de ce meeting en faisant allusion à un "complot" qui visait auparavant à empêcher le 2e mandat de Tebboune. Dans ce même meeting, Bqengrina a révélé également une tentative d’écourter le mandat du président Tebboune quand ce dernier était hospitalisé en Allemagne après avoir contracté le Covid-19 entre fin 2020 et début 2021. « Nous avions dit à l’époque que nous refusions la rupture du processus constitutionnel et la réduction du mandat présidentiel d’Abdelmadjid Tebboune", a révélé Bengrina, en affirmant que son parti avait l’objet de « pressions », sans donner d’autres détails. Ces prises de parole témoignent de certaines configurations inconnues jusque-là au sein du régime algérien. Et Bengrina n'a pas parlé pour ne rien dire. Ses intentions inavouées sont à prendre très au sérieux. Derrière le clown se cache un politicard qui fait des calculs dangereux. Explications.
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