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La culture du cacao à Madagascar
La région de Sambirano, sur la côte nord-ouest de Madagascar, abrite une culture traditionnelle du cacao. Cette région offre des conditions de sol et de climat propices pour la culture du cacao, permettant une agriculture sans intrants chimiques. Les systèmes agroforestiers denses qui caractérisent la région favorisent une biodiversité riche et contribuent à la préservation de notre environnement naturel.

En cultivant le cacao de manière traditionnelle, en préservant le terroir unique et en soutenant le développement des communautés locales, nous façonnons un avenir où le cacao de Sambirano de Madagascar continue à être reconnu pour sa qualité exceptionnelle et son impact positif sur la terre et les Malgaches.
Lucien Millot crée en 1906 à Andzavibe, au cœur de la plaine fertile du Sambirano, la plantation qui porte toujours son nom. Aujourd’hui, le Domaine Millot exploite près de 1 300 hectares et emploie près de 500 personnes.

Un partenariat exclusif depuis plus de 30 ans
Valrhona noue un partenariat exclusif avec les Etablissements Millot à Madagascar depuis plus de 30 ans et achète l’intégralité du cacao de la Plantation Millot – une plantation certifiée biologique qui s’étend sur 600 hectares environ – ainsi que le cacao cultivé par un réseau de producteurs locaux.

En 2016, ces liens privilégiés ont été renforcés grâce à une prise de participation de Valrhona. Symbole d’un engagement mutuel et de valeurs partagées, cet investissement a permis de construire un plan de développement sur le long terme et garantit une solidité technique et financière aux projets pour développer la pérennité de l’activité de la plantation Millot.

Le petit futé : Mado la Camerounaise propose une visite réellement passionnante des plantations Millot, créées par Lucien Millot au début du XXe siècle. Racheté à 40 % par le chocolatier français Valrhona, on y cultive principalement du cacao – ce dernier s'exporte dans les meilleurs restaurants du monde –, mais aussi des épices (poivre, quatre-épices, combava notamment…), de la vanille, de la citronnelle, du patchouli, du vétiver, du ravintsara et de l'ylang-ylang. Il est possible de déjeuner sur place (La Maison du Planteur) : ambiance table d'hôtes et repas selon l'inspiration (poisson au combava, poulet coco, carry de poulet, ravitoto et dessert… au chocolat bien évidemment !). Mado propose aussi des chambres d'hôtes simples mais confortables. La visite fort enrichissante permet de rencontrer les employés et de voir les différentes étapes de la récolte du cacao, de l'arbre jusqu'à la finition (juste avant l'export) en passant par le séchage et la macération... C'est pour cette raison que les visites ont lieu le matin. Vous aurez aussi la possibilité de découvrir le processus de distillation des huiles essentielles. On ne vous le cache pas, Mado a un sacré caractère (ça passe ou ça casse, nous on l'adore !). Elle a surtout le mérite d'employer 600 personnes (et de couvrir les prestations sociales des familles de ces dernières) et rien que pour soutenir cette fastueuse vie sociale économique, un arrêt dans la plantation Millot est particulièrement recommandé !
et les routes de l'impossible vous raviront !!!

En malgache, tsingy signifie « aiguille ».
Le Tsingy Rouge est une formation rocheuse de latérite rouge formée par l'érosion de la rivière Irodo dans la région de Diana au nord de Madagascar. Il a des petits sommets ressemblant à des châteaux de sable. Les couches du Tsingy rouge possèdent une dureté différente les unes des autres : les plus tendres ont disparu au fil des années sous l'action des érosions et du caprice de la météo. Les plus résistantes sont restées. Grâce à cette fragilité, il change régulièrement de forme.
A 60 kms au Sud Est de Diego Suarez, se cachent au fond d’un canyon de drôles de cheminées. C’est Dame Nature qui a façonné et révélé ces tsingy rouges, année après année aux yeux de tous. Leur forme unique et leur couleur chatoyante envoutent les esprits de ceux qui sont venus jusqu’à elles pour les visiter, dans ce décor digne d’un Far West hollywoodien.
Ce groupe de tsingy rouges de toute beauté, surtout quand on profite de la belle lumière de l’après-midi. Ces tsingy sont issus d’une érosion appelée aussi lapiaz. Le mélange de différents oxydes et le travail du temps ont donné naissance à un ensemble de quelques centaines de petites cheminées de fée.
Les premiers tsingy sont plus blancs que rouges. Ils sont le fruit de la déforestation des alentours (pour le charbon de bois) qui a provoqué une érosion sans précédent. La nature différente des sols, sous l’action érosive de la pluie et des vents, a mis à jour ces petites cathédrales minérales.

Madagascar regorge de paysages d’une grande diversité et de sites naturels rarement comparables, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est le cas des Tsingy, ces formations géologiques décrites souvent comme des cathédrales de calcaire.

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