Le Président français Emmanuel Macron a fait ses courses parmi les Africains compatibles avec son story-telling de campagne électorale présidentielle en vue pour 2022. Ce qu'il appelle Sommet Afrique-France s'avère du réchauffé du vieux système corrompu de la Françafrique, pour réorganiser l'obsession néocolonialiste française. J'analyse ici les acteurs de ce spectacle françafricain, les contenus de leurs échanges spectaculaires et pleins de diversion, et j'énonce pour finir les quatre propositions urgentes dont on n'a surtout pas voulu parler à Montpellier en ce week-end d'octobre 2021 en présence de l'héritier du trône impérial français: 1) Le retrait des armées françaises d'Afrique; 2) Le retrait de la monnaie néocoloniale française dite Franc- CFA d'Afrique; 3) La fin du soutien français aux dictatures africaines; 4) Le démantèlement de la répression culturelle de la Francophonie contre l'Africanophonie.
Quatre propositions dites en langue africaine ci-dessous:
"Afrika i nbat ndigi Pulassi mam mana: 1) Héyana bissonda binan isi Afrika; 2) Héyana moni minan ikédé Afrika; 3) Pulassi i habi ihola bot ba manola i Afrika; 4) Pulassi i was bon ba Afrika lè ba pot dilémb di Afrika. Hala Ndigi! (En Bassa d'Afrique)"
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