L’imaginez-vous ayant désormais retrouvé quelque part tous ses chers disparus ?
Paul Belmondo. J’y pense souvent. Mon père croyait à une vie après la mort. Je veux y croire aussi. Ça me rassure de me dire qu’il est en compagnie de Gabin, Ventura, Bedos, Brasseur, Marielle, Rochefort, Charles Gérard, qu’ils rigolent et boivent des coups. Je me dis également qu’il a rejoint ma sœur Patricia, son père, sa mère avec laquelle il avait un lien si fort. J’imagine qu’il est heureux. Dans les derniers temps, il n’a jamais évoqué la mort, ne nous a jamais dit : “C’est fini, je vais partir.” Même si nous savions tous, y compris lui, qu’il livrait son dernier combat. Il s’est battu jusqu’au bout et il a pu s’en aller de manière paisible et rassurée. Avec Alain et Muriel, mon oncle et ma tante, mes sœurs Florence et Stella, Pierre Vernier, le dernier de la bande du Conservatoire, qui venait souvent, nous l’avons accompagné jusqu’au bout. C’était tellement important que nous soyons ensemble avec lui ! Je le remercie de nous l’avoir permis. Et je voudrais ajouter quelque chose qui ne fera peut-être pas plaisir à certains, mais tant pis : j’ai beaucoup pensé à David et à Laura, qui n’ont pas pu vivre ces moments avec Johnny. Ça a dû être affreux.
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