Il n’y a que deux choses qui influencent les résultats que l’on obtient dans sa vie : la chance, et la qualité de nos décisions. Si la chance est par définition en dehors de notre contrôle, la seule chose à notre main pour assurer des bons résultats est de prendre des bonnes décisions.

Une très grande majorité des gens n’utilise aucune stratégie de prise de décision. Beaucoup se fient à l’instinct ou à l’intuition. Une minorité fait une liste des pours et des contres, ce qui ne permet d’éclairer que très partiellement les possibles conséquences d’une décision.

Dans son livre « Comment décider : des outils simples pour faire des meilleurs choix », Annie Duke présente les nombreux biais cognitifs qui perturbent notre capacité à choisir de manière optimale, et expose des outils qui permettent d’adopter un processus de prise de décision efficace, qui nous assure d’améliorer la qualité de nos décisions.

Une bonne décision est un choix qui augmente la probabilité qu’une issue positive se produise, ou qui diminue la probabilité d’une issue négative, en tenant compte des éléments disponibles, forcément incomplets, du moment où nous avons réalisé notre choix.

Pensez à une bonne décision que vous avez prise récemment, ainsi qu’une mauvaise décision.
Quels choix vous viennent à l’esprit ?
Très probablement, ce qui vous fait dire aujourd’hui qu’un choix a été bon ou mauvais est la conséquence de ce choix : si l’issue est positive, alors nous considérons que nous avons fait le bon choix. Si l’issue est négative, alors nous considérons que le choix est mauvais.

Nous confondons souvent la qualité du résultat avec la qualité de la décision. Bien sûr : il existe une corrélation entre les deux. Meilleure est notre décision, plus grande sera la probabilité d’avoir un résultat positif.

Mais il ne faut pas oublier que l’issue de chaque décision dépend en partie de la chance. Un premier outil qui nous aide à donner la juste place à la chance dans nos décisions passées, afin de mieux les analyser, consiste à les classer dans un de ces 4 quadrants : selon la qualité de la décision, et selon la qualité du résultat, à gauche pour un bon résultat, et à droite pour un mauvais résultat.

Un outil très efficace pour améliorer la qualité de ses décisions est l’arbre de décision. Pour chaque option, listez toutes les issues possibles qui peuvent découler de cette décision, et mettez-les en ordre de préférence, en commençant par l’issue que vous préférez le plus, et en terminant par la pire issue possible.

Ensuite, estimez la probabilité d’occurrence pour chaque issue. Cela n’est pas simple, parce qu’il est nécessaire de faire avec une connaissance partielle. Idéalement, vous devriez associer un pourcentage de probabilité à chaque issue que vous avez identifiez. Sinon, vous pouvez utiliser des mots du langage commun comme Toujours, Fréquemment, Probablement, Peut-être, Peu probablement, Rarement, Jamais.

L’arbre de décision est désormais complet : vous pouvez comparer entre elles les différentes options, et faire votre choix de manière beaucoup plus éclairée que juste par intuition ou une simple liste de pour et de contre 😊.

A très vite pour des nouvelles idées !!

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Nous avons donc quatre cas de figure : récompense méritée et mauvaise chance pour les bonnes décisions, et encore coup de bol ou juste sanction pour les mauvaises décisions.

Les résultats de nos décisions finissent aussi par altérer notre mémoire : ce que nous avons appris suite à l’évènement modifie ce que nous pensions connaître avant l’événement. Un outil qui nous aide à rétablir une vision objective est le suivi de la connaissance. Marquez votre décision et le résultat final. Puis, considérez les informations que vous avez sur l’événement, et notez-les tout à gauche si vous en aviez connaissance avant la décision, et tout à droite si vous en aviez connaissance après que le résultat était visible.

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