Alassane Dramane Ouattara, surnommé « Ado », naît le 1er janvier 1942 à Dimbokro, en Côte d’Ivoire. Il est issu d’une famille de Dioula musulmans dont le père serait originaire du Burkina Faso.
Il étudie en Côte d’Ivoire puis au Burkina Faso et poursuit ses études supérieures aux États-Unis où il obtient, en 1972, un doctorat d’économie à l’université de Pennsylvanie.
Il travaille au FMI de 1968 à 1973, avant de rejoindre la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) où il occupe divers postes, dont celui de vice-gouverneur.
En 1984, il retourne au FMI comme directeur du département Afrique puis, à partir de 1987, comme conseiller spécial du directeur général du FMI, Alassane Ouattara quitte à nouveau l’institution pour prendre le poste de gouverneur de la BCEAO en 1988.
Il en deviendra le gouverneur honoraire en 1993.En avril 1990, en pleine crise économique, Alassane Ouattara est nommé par le président Félix Houphouët-Boigny à la tête d’un comité interministériel sur la relance économique. En novembre 1990, il devient le premier Premier ministre du pays. Il mène une politique de privatisations et de réduction des dépenses publiques, en adoptant des mesures d’austérité impopulaires.
À la mort du président Houphouët-Boigny le 7 décembre 1993, une brève lutte de pouvoir oppose Alassane Ouattara au président de l’Assemblée nationale, Henri Konan Bédié.
Selon la Constitution, la présidence revient à ce dernier. Il démissionne et quitte le pays en 1994 pour devenir directeur général adjoint du FMI, poste qu’il occupera jusqu’en 1999.
Il rejoint, en 1995, le Rassemblement des républicains (RDR) pour se présenter à l’élection présidentielle. Mais une réforme du code électoral qui impose aux candidats d’être né ivoirien de père et de mère nés ivoiriens, l’en empêche.
Toutefois, il obtient officiellement la nationalité ivoirienne en 2002 et, à la fin de l’année 2004, l’Assemblée nationale révise la Constitution pour étendre l’éligibilité à la présidence aux Ivoiriens possédant au moins un parent ivoirien.
Après le coup d’État manqué de 2002, le pays sombre dans une guerre civile opposant les rebelles du nord, majoritairement favorables à Alassane Ouattara, et les partisans du gouvernement de Laurent Gbagbo qui contrôlent le sud du pays. Il quitte à nouveau le pays à la fin de 2002 et n’y revient qu’en janvier 2006.
En raison de la guerre civile, l’élection présidentielle, prévue en 2005, est reportée à plusieurs reprises. Le premier tour du scrutin se tient le 31 octobre 2010 : Alassane Ouattara arrive derrière Laurent Gbagbo.
À l’issue du second tour, la commission électorale indépendante déclare, le 2 décembre, Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des voix. Mais, le lendemain, le Conseil constitutionnel dénonce de nombreuses irrégularités qui invalident le résultat, et annonce la victoire de Laurent Gbagbo avec 51 % des suffrages.
Il faut savoir qu’à date, il y ‘a encore des débat sur qui a réellement gagner cette élection de 2010. Si quelqu’un a la bonne réponse, prière se manifester en commentaire.
La communauté internationale et les Nations unies considèrent Alassane Ouattara comme le vainqueur légitime de l’élection tandis que Laurent Gbagbo, soutenu par l’armée et les hauts fonctionnaires, est investi pour un nouveau mandat.
Dans le même temps, Alassane Ouattara s’autoproclame président et forme un gouvernement parallèle. L’impasse politique fait craindre le retour de la guerre civile, et l’Union africaine tente, en vain, une médiation.
Les combats se multiplient entre les forces loyales à Gbagbo et les partisans de Ouattara qui sont soutenus par les troupes de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire et les soldats français de l’opération Licorne, provoquant une grave crise politique, économique et humanitaire qui perdure jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, et sa destitution.
Alassane Ouattara, qui prête officiellement serment le 6 mai 2011 comme président de la Côte d'Ivoire, doit restaurer la stabilité économique du pays, améliorer la situation humanitaire catastrophique et réunifier le pays. Il constitue, dès septembre 2011, une commission Dialogue, vérité et réconciliation, chargée d’enquêter sur les crimes et les violations des droits de l’homme commis par les deux camps.
Il demande à la Cour pénale internationale d’enquêter sur les violences qui ont suivi l’élection présidentielle de 2010 et obtient ainsi que Laurent Gbagbo soit traduit devant cette juridiction.
Il est réélu, très largement, pour un second mandat dès le premier tour en octobre 2015.
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