« Tout le monde ne peut pas se permettre de s'offrir et de se payer de la viande qui coûte le vrai prix des choses ». Artisan-boucher, Hugo Desnoyer est cosignataire de la tribune de L214 dénonçant l'élevage intensif. Aujourd'hui, il a un message pour le gouvernement.
Pour Hugo Desnoyer, l’origine de l’élevage intensif et de ses méfaits se trouve dans les années 1960. Lors des Trente Glorieuses, la réussite sociale se manifestait par les biens matériels et, pour l’artisan-boucher, aussi par la viande que l’on pouvait, ou non, se permettre de consommer.
Manger moins de viande, manger de la viande de meilleure qualité, voici la recommandation d’Hugo Desnoyer. Artisan-boucher certes, mais il affirme être conscient des enjeux écologiques, sociaux et de santé publique qu’implique la consommation de viande.
Privilégier les subventions à destination d’élevages raisonnés au détriment de ceux intensifs est sa première suggestion. Le consommateur, « éleveur par procuration » pour l’artisan-boucher, a aussi un rôle à jouer en achetant et en mangeant de la viande de manière responsable ; moins de viande, mais sûrement de meilleure qualité.
Changer de régime alimentaire n’est pas l’aspiration de cet artisan-boucher. En signant la tribune de L214, il souhaite interpeller les consommateurs sur un système d’élevage et de consommation qu’il considère aujourd’hui obsolète.
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