Cela ressemble à de la science-fiction, mais c'est une réalité pour des millions de Chinois : depuis le 1er mai dernier, la Chine expérimente un système de notation de sa population. Baptisé "crédit social", il doit permettre au Parti communiste de distinguer les "bons" des "mauvais" citoyens, et de les récompenser ou les punir en fonction. Nos reporters se sont rendus dans l'une des villes laboratoire de ce "Big Brother" grandeur nature, dont la mise en place définitive est prévue pour 2020.
Avec le "crédit social", la Chine classe les "bons" et les "mauvais" citoyens.
En Chine, les autorités utilisent la reconnaissance faciale à grande échelle et la combinent à un système de notation. C’est le système du "crédit social". Des points sont accordés aux citoyens "modèles", qui bénéficient d’avantages dans les services publics, tandis que les mauvais élèves, auteurs d’incivilités ou de critiques à l’encontre du régime, se voient privés de certains droits et inscrits sur une liste noire.
L'effet "Black Mirror" en Chine : le système de crédit social bientôt généralisé. La Chine continue de tester son futur système de crédit social, un système de notation de la population qui doit être généralisé en 2020, et qui fait inévitablement penser à la série "Black Mirror". Les géants du Web chinois ont été plusieurs fois soupçonnés de laisser Pékin s’immiscer dans leurs plateformes pour observer les données des utilisateurs. Une application tierce sur WeChat crée la polémique : dans la province de Hebei, il est désormais possible de géolocaliser les mauvais payeurs.
Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. George Orwell
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#créditsocial
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