La crise sanitaire a provoqué un ralentissement de l’économie mondiale en 2020, avec une baisse du PIB de 3,4%. En France, en euros volume, le PIB recule de 7,9 %, après + 1,8 % en 2019. Les mesures pour contrer la pandémie, confinements, restrictions d’ouverture et arrêt de certains secteurs, ont grandement impacté l’activité économique.
En Europe, la BCE (création monétaire), l’UE (fonds de relance et budget commun) et les gouvernements nationaux ont cependant évité l’effondrement, avec des financements tournés vers l’économie réelle.
En France, de nombreux outils, aides et soutiens massifs ont été mis en place pour circonscrire ce recul exceptionnel et à l’automne 2021 les prévisions de croissance 2021 du PIB sont estimées à + 6,25 %, selon l’Insee et à + 6,3 %, selon la Banque de France.
Le recours à l’endettement nécessaire a pourtant permis une hausse des dépenses publiques sans précédent : le coût de la crise du Covid-19 a porté la dette publique française au-delà de 2 600 milliards d’euros, soit environ 115 % du produit intérieur brut (PIB), le déficit public a atteint 9,2 % du PIB en 2020.
L’excès d'endettement public - mais également privé - pourrait obérer la croissance. D’aucuns voient dans l’hyper-liquidité et la valorisation élevée des actifs, un risque accru d’instabilité financière. Par ailleurs des politiques trop accommodantes pourraient mener au retour d’une inflation supérieure aux objectifs de la BCE.
Quel est l’état des finances publiques fin 2021 ? Sont-elles soutenables, quelles perspectives ? L’effacement de la dette publique est-elle d’actualité ou le débat est-il clos ? Quelles politiques économiques pour la sortie de crise et la relance en France ? Un policy-mix coordonné et solidaire est-il possible en zone euro ? 2022 sera-t-elle l’année du retour à une activité économique d’avant-Covid ?
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