Yaël Braun-Pivet a été réélue ce jeudi 18 juillet à la présidence de l’Assemblée nationale. À l’issue d’une longue journée et de trois tours de scrutin, la députée des Yvelines, membre du camp macroniste, l’a emporté avec 220 voix face au communiste André Chassaigne (207 voix) et à Sébastien Chenu (141 voix), membre du Rassemblement national.
« Cette élection m’oblige plus que celle de 2022, je mettrai tout mon acharnement à travailler pour les Français », a déclaré la présidente de l’Assemblée dans un court discours à l’issue de sa réélection.
Arrivée en deuxième position au premier tour, la présidente sortante a pu compter sur le vote de ses alliés. Ceux attendus du groupe Horizons, le parti d’Édouard Philippe, qui avaient initialement voté pour Naïma Moutchou. Et ceux, davantage surprenant pour qui n’a pas suivi ces dernières heures, des Républicains. Le groupe de Laurent Wauquiez a en effet retiré son candidat Philippe Juvin en échange de la promesse de postes à responsabilité au Palais Bourbon.
Candidat pour le groupe Liot, Charles de Courson qui s’est retiré avant le troisième tour a mis en garde contre « un déni de démocratie » avec la reconduction de Yaël Braun-Pivet.
Les députés ont en effet, en majorité, choisi de la maintenir au Perchoir, en dépit de la défaite du camp présidentiel aux élections européennes et aux législatives anticipées provoquées par la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Une continuité que ne manquera de dénoncer la gauche, qui jugeait en amont du scrutin qu’une nouvelle présidence de Yaël Braun-Pivet serait « illégitime ».
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