Il y a vingt ans aujourd'hui, le Statut de Rome entrait en vigueur. C'était une réalisation exceptionnelle. Il s’agit d’une reconnaissance que l'état de droit est là pour assurer une protection, en particulier aux plus vulnérables et pour garantir la responsabilité des individus que des juges indépendants ont reconnus coupables de génocide, de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre ou du crime d'agression.
C'est en effet une réalisation exceptionnelle, mais c'est aussi le moment de faire une pause, de réfléchir et d'essayer de rafraîchir le processus de la justice internationale. La CPI doit simplement avoir un impact dans la vie réelle des gens. Nous devons travailler plus étroitement avec les communautés affectées qui ont tant perdu, et essayer d'accélérer et d'améliorer la qualité et l'administration de la justice.
Cela nécessite que nous travaillions tous ensemble. Nous devons tous essayer de faire mieux et nous consacrer à nouveau à ces principes de justice qui appartiennent à toute l'humanité. Si nous travaillons de manière collective, la justice internationale peut, j'en suis sûr, avancer. Et dans les vingt années à venir, nous pourrons voir le monde mieux qu'il ne l'est pour tant de nos frères et sœurs aujourd'hui.
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