Voici une autre déformation de la légende
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Née dans les environs de Bazas au sud de Burdigala ( Bordeaux). Comment une jeune fille gauloise est-elle allée s’établir en Judée ? Selon les chroniques bazadaises, Véronique était l’une des suivantes de Claudia Procula, femme de Pontius Pilatus, consul dans cette province, elle-même d’origine gauloise de la région de Narbonne.Véronique, d’origine païenne, vivait tantôt à Jérusalem, tantôt à Césarée de Philippe. Elle est tout de suite attirée par la renommée des miracles de Jésus. Bérénice paraît être le vrai nom oriental de la Sainte femme. De Bérénice venue en occident, on en a fait Véronique. C’est sous ce nom qu’elle est connue et honorée dans l’histoire et la liturgie. Un nom en forme latine comme Saint Pierre, comme Zachée (Amator) devenu Amadour.La tradition lui donne pour époux Amator (Zachée), ce célèbre publicain de l’Evangile Un auteur affirme que la femme hémorroïsse guérie dans l’évangile (Luc 8) serait Véronique. De fait, l’Évangile de notre sainte se lit le 4 février dans le missel ambroisien. Les historiens sacrés appellent Véronique, « disciple de Jésus-Christ et amie de la Sainte Vierge ». Elle fréquentait assidûment le Temple. Lorsque Jésus échappe à la vigilance de ses parents pour enseigner au milieu des docteurs, Véronique lui donne nourriture et hospitalité, elle accueille ses parents revenus à Jérusalem le rechercher.Lors de la décollation de Jean-Baptiste, elle insiste, impose sa présence à la prison de Machéronte et recueille de son précieux sang dans une conque d’argent. Elle est aux noces de Cana et participe aux succès de la prédication de Jésus. Elle s’attache à sa suite en compagnie de la Très Sainte Vierge. Par ses visites et son influence, elle amène Marie-Madeleine à se retirer de sa vie désordonnée. Elle va recueillir de toutes parts des vêtements pour les jeter sous les pas de Jésus entrant triomphalement à Jérusalem. Elle apparaît au Cénacle.La Passion fut pour Jésus l’heure, mille fois cruelle, de la trahison et de l’abandon. C’est au moment de la Passion que Véronique se révèle dans toute son énergie. Tandis que s’élèvent des cris de mort, Jésus se trouve devant Pilate. Une ombre vient plaider la cause de cette innocente victime. Cette ombre c’est Claudia Procula, la femme de Pilate. Elle prie le gouverneur de « de pas se mêler de l’affaire de ce juste » (Mt. 27). Le chemin de croix continue. Jésus est brutalisé et tombe. Simon le cyrénéen est contraint de porter la Croix. Marie s’évanouit…A ce moment, une femme de grande taille, tenant par la main une petite fille, sort de sa maison. C’est Véronique appelée aussi Séraphia par les romains. Elle s’élance, fend la cohorte soldatesque et tend un voile à Jésus qui s’en saisit et l’applique sur son visage ensanglanté. La sainte face reste imprimée sur le voile que remporte Véronique. La petite fille tend vers Jésus le vase de vin aromatisé préparé par Véronique, mais les soldats la repoussent. Cette action a soulevé, dans tous les siècles chrétiens, un frisson d’admiration. Véronique et Zachée vont se diriger vers l’Aquitaine par ma voie romaine aprés avoir laissé la sainte face à Rome il traversent la gironde de Mortagne au port de Noviomagus, (aujourd’hui disparu), à la pointe du Médoc, fin des terres,Véronique s’établit à Soulac elle meurt et Zachée poursuit vers Rocamadour Les pieux époux se mirent à annoncer le Christ, recrutant des prosélytes, fondent un oratoire dédié à la Vierge Marie et évangélisent le Médoc, le Bordelais, le Bazadais. A Bazas, son pays natal, la Sainte fonde une église, y dépose une relique du sang de Jean-Baptiste. Par la suite, Bazas deviendra siège épiscopal jusqu’au 18e siècle. Y sera construite une cathédrale.Zachée repart à Rome deux années. Il assiste aux martyres de St Pierre et de St Paul puis revient en Médoc, auprès de Véronique, où sont édifiées plusieurs églises. Zachée va se retirer dans la solitude des Causses du Quercy près d’un rocher, qui portera son nom : Roc Amadour.Véronique s’établit définitivement à Soulac (Gironde), près du modeste oratoire, dans une pauvre cabane où elle se livre à la prière et la méditation. En 67, Martial lui rend visite et consacre l’oratoire. Véronique y serait morte vers l’an 71, dans un grand âge, (près de 90 ans) et inhumée sur place où son corps restera jusqu’au 8e Siècle.Face aux exactions et pillages d’envahisseurs, le corps de la Sainte fut transféré à Saint-Seurin de Bordeaux. Lors de l’exhumation, les précieux restes laissent apparaître une taille majestueuse ce qui confirme sa grande taille. Aujourd’hui, Ste Véronique est vénérée à Soulac. Subsistent quelques restes d’un prieuré disparu. La basilique Notre Dame de la Fin des Terres, édifiée au XIIè siècle, étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle, ruinée par un ensablement, a été dégagée et reconstruite à la fin du XIX è siècle.Paix et bonheur Abbé Da Rocha
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