Exercice (voir le texte ci-dessous) :
- première écoute,
- essai de transcription pendant 20-30 minutes,
- vérification et recherche du vocabulaire,
- réécoute de la vidéo (tout en lisant le texte).

Voici le texte :

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Le dossier de cette édition maintenant, sur un sujet généralement passé sous silence, alors que beaucoup de couples sont concernés : L'arrivée d'un enfant est évidemment un événement heureux, mais ce qu'on entend moins souvent, c'est que le bouleversement est tel qu'il est devenu l'un des premiers motifs de séparation. Dans les pays anglo-saxons, on a même trouvé un nom, un terme pour en parler : le baby-clash. Dossier signé Karine Komazzy, Zidane Berkous, avec notre bureau à Marseille.

Ce jour-là, Vanessa avait 20 ans et l'idée qu'après son mariage, le plus beau jour de sa vie serait celui de l'arrivée du bébé. Onze ans plus tard, la mariée a déchanté. À la naissance du troisième enfant, elle et son mari se sont séparés. Mais elle est formelle, dès le premier bébé, les dés étaient jetés.

« Déjà, c´était très tendu dans le fait où on (ne) dormait pas la nuit, et où on devait gérer nos travails, l'enfant, puis la maison... euh, donc, j'allais à l'essentiel en fait. Et bien, va faire ci, va faire ça ! Lui rentrait épuisé et puis, on n'avait pas le temps de se parler. »

Jusqu'à ce jour où son mari insiste, pour qu'ils sortent juste tous les deux.

« On s'est retrouvés un peu comme deux étrangers. Alors, moi, j'étais avec mon portable, en essayant d'envoyer des messages à la nounou pour savoir comment ça se passait : Est-ce qu'elle dormait ? Est-ce qu'elle (ne) dormait pas ? Lui, peut-être, essayait d'avoir une conversation... Et moi j'y étais pas... Et puis, à part parler des enfants, et bien on avait rien à se dire. Donc en fait, on a décidé de se séparer. »

Le baby-clash, un phénomène qui ne touche pas que le couple de Vanessa. C'est le sujet d'un film, "Un Heureux événement", c'est aussi l'objet de débats sur Internet : Hommes et femmes évoquent ce bouleversement qui brise ce couple qu'il était censé cimenter.

«- Chaque jour, notre relation se dégrade.
- Nous ne faisons plus l'Amour !
- Une routine s'est installée, plus de communication.
- Elle est fusionnelle avec le gamin !
- Je ne fais rien comme il faut !
- Il trouve que notre vie n'est pas assez rock'n roll !
- Nous ne nous embrassons plus non plus.

Et aujourd'hui, de plus en plus de couples n'hésitent pas à aller jusqu'à chez l'avocat. C'est le cas de cette jeune femme, mariée depuis trois ans. Un an après la naissance de leur fille, le père n'est plus heureux, il demande le divorce.

« Moi, je vous ai vus tous les deux. Il n'y a pas l'animosité que je vois habituellement dans les divorces. J'avais bon espoir qu'il y ait quand même une réconciliation et là vous êtes en train de me dire que vous pensez vraiment qu'on va quand même aller jusqu'au bout de ce divorce.
- Il aurait fallu beaucoup plus de dialogue et beaucoup plus de communication. Et je pense que c'est un peu à cause de ça qu'on ira jusqu'au bout de la procédure.
- Quel dommage ! »

Cet avocat/cette avocat est spécialisé/e depuis quarante ans dans le droit des familles. Elle voit se dessiner une vraie tendance : le divorce qui survient peu de temps après l'arrivée de l'enfant.

« Ça peut arriver un mois après, ça peut arriver huit mois après, ça peut arriver un an après : La séparation provoquée par cette naissance, parce que c'est un bouleversement.
- On n'hésite pas à se séparer avec un bébé d'un mois ?
- Non, non, non ! On hésite pas ! Et on privilégie son petit ego. »

Ce psychiatre est à l'origine du mot baby-clash : Ce qui est nouveau pour lui, ce ne sont pas les turbulence liées à l'arrivée du bébé, mais le fait que les jeunes parents supportent plus mal cette nouvelle donne et ses contraintes.

« Ceux qui ont du mal à le supporter sont ceux qui imaginent que il va seulement y avoir un plus de bonheur, un plus de moments heureux et qui ne supportent pas, encore une fois, ces contraintes et ces frustrations. »

(Texte trop long : voir la suite en commentaire)

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Merci à France 2 pour ces petits reportages ([ Ссылка ]) et à Susana pour l'aide à la transcription.

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