[ Ссылка ] La journaliste italienne Giovanna Chirri suit depuis près de 20 ans l'actualité du Vatican pour le compte de l'agence Ansa. Elle était dans la salle de presse quand le pape a fait son annonce en latin, une langue qu'elle comprend. Elle a donc été la première à relayer l'information.
Notre envoyé spécial à Rome, Alberto de Filippis, l'a rencontrée et lui a d'abord demandé de raconter comment cela s'était passé.
Giovanna Chirri, journaliste italienne:
Quand j'ai entendu la phrase sur l'état de santé, je me suis dit qu'il se passait quelque chose.
Alberto de Filippis, euronews:
Mais vous étiez la seule à comprendre ? Les collègues ne réagissaient pas ?
Giovanna Chirri, journaliste italienne:
Honnêtement, non. J'étais devant l'ordinateur avec les jambes qui tremblaient. J'avais bien compris que le pape démissionnait. Il venait de le dire en latin. Une partie de moi disait : -non, tu n'as pas dû bien comprendre- et l'autre partie disait -c'est bien ça qu'il a annoncé-. J'ai cherché à vérifier l'information. Mais autour de moi, personne n'avait compris. Et puis le cardinal Sodano a pris la parole en italien pour dire : 'Sainteté, votre décision fait l'effet d'un coup de tonnerre'.
Alberto de Filippis, euronews:
Mais vous avez saisi l'importance historique de cette annonce ?
Giovanna Chirri, journaliste italienne:
Oui, j'ai écrit sur twitter -B16 (c'est l'abréviation que j'utilise pour Benoît XVI) a annoncé sa démission qui sera effective à partir du 28 février-. Une phrase de moins de 140 signes. Et oui, évidemment, j'ai mesuré l'importance historique de cette annonce !
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