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Au menu de cette revue de presse française du mardi 16 janvier : la première visite d’Emmanuel Macron à Calais, l’un des symboles de la crise migratoire en Europe, sur fond de bras de fer avec les associations venant en aide aux migrants. La colère des surveillants de prison. Le bye-bye (temporaire ?) de Juppé à LR. Et une histoire de serpent dans les toilettes.
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À la une de la presse française, ce matin, la visite première visite d’Emmanuel Macron à Calais, dans le nord de la France, une ville devenue l’un des symboles de la crise migratoire en Europe.
C’est là que le chef de l’État a choisi de présenter et de défendre sa politique sur l’asile et l’immigration. Une politique «controversée», d’après L’Opinion, qui évoque «le bras de fer très tendu» qui s’est engagé entre le gouvernement et le monde associatif, mais aussi avec une partie de la majorité. Un dessin de Kak montre ainsi le patron de LREM, Christophe Castaner, interpellant Emmanuel Macron : «Juste pour savoir : on va faire des trucs de gauche à un moment donné?». Castaner est dans ses petits souliers face au président et au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, en tenue de CRS, accusé de monopoliser les dossiers de la sécurité, de l’immigration en général, et de Calais en particulier.
À l’occasion de ce déplacement, six militants venant en aide aux migrants de Calais interpellent directement Emmanuel Macron dans L’Humanité. «Monsieur le président, traitez les migrants humainement !», lancent-ils à la une du journal, qui déclare à son tour son soutien à ces militants qui auraient choisi d’«ouvrir leurs bras et leurs cœurs» aux migrants. «Auraient-ils dû faire partie de ces milliers de noyés en Méditerranée ? Devrait-on les laisser mourir de froid dans la neige ? Faudrait-il ajouter à la violence des trafiquants d’une rive, celle des nervis de ce côté-ci?», s’indigne L’Huma, qui assure que «les bons sentiments n’ont rien à faire» dans ce combat. «Quelle France et quelle Europe si l’accueil se résumait au tapis rouge pour les expatriés de la City ou pour les rois de l’ubérisation sauvage, et pour les autres, tous autres (étrangers), une seule méthode : le tri».
L’Humanité fait ici allusion à la «circulaire Collomb» de décembre dernier qui organise le recensement des migrants dans les centres d’hébergement d’urgence. Une mesure qui cristallise la colère des associations, d’après le site de France24, qui cite cette réaction de Médecins du Monde, le 10 décembre dernier, jour de célébration des droits de l’Homme : «Au-delà des postures, Emmanuel Macron, vous organisez le tri entre les sans-abri, vous harcelez les migrants à Calais et ailleurs, vous poursuivez les citoyens solidaires. Vous vous apprêtez à ouvrir des brèches dans le Droit d'asile. Difficile de célébrer ce jour». En signe de protestation, plusieurs ONG ont décidé de boycotter cette visite présidentielle. Libération rapporte qu’elles s’insurgent aussi contre la destruction de biens appartenant aux migrants, lors de leur évacuation. Libé, où le dessin de Willem montre Emmanuel Macron en compagnie de ses homologues européens, jouant dans une fête foraine, participant à un jeu dont le but est de lancer les migrants le plus loin possible, en Libye, en Afrique subsaharienne… et pourquoi pas, jusqu’en Antarctique.
À noter également, le blocage de plusieurs établissements pénitentiaires par les surveillants de prison, après l’agression de trois d’entre eux par un détenu radicalisé. Toujours selon Libération, les syndicats entendent dénoncer leurs conditions de travail, qu’ils jugent de plus en plus dégradées. «Prisons : retour de matons», annonce le journal, qui estime que «la principale source du mal, qui dépasse (même) le cas extrême de la surveillance des condamnés pour terrorisme», c’est «la surpopulation carcérale endémique, qui porte atteinte à la dignité de tous », des prisonniers comme des surveillants. Ce problème a d’ailleurs valu à la France d’être condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l’Homme pour «traitement dégradant». «Contrairement à une idée répandue, écrit Libé, la justice française ne se distingue pas par son laxisme. Le nombre des détenus a doublé en trente ans, le code pénal s’accroît chaque année... Lire la suite sur notre site web.
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