1. La Paracha de cette semaine dit que : «ce peuple se lève comme un lionceau, se dresse comme un lion» et ce verset fait allusion à la délivrance future.
Un verset préalable dit : «A ce moment, il sera dit à Yaakov et à Israël ce que D.ieu a réalisé». Il souligne ainsi qu’avant la délivrance future, la prophétie fera de nouveau son apparition en Israël.
Commentant ce verset, le Yerouchalmi affirme que Bilaam le prononça lorsque le monde parvint au milieu de son existence.
Dans l’une de ses lettres, Igueret Teïman, le Rambam écrit que Bilaam dit ces mots en 2488. C’est le sens de l’expression «à ce moment». Lorsque ce laps de temps s’écoulera encore une fois, c’est à dire en 4976, la prophétie sera restituée au peuple d’Israël.
C’est à cette époque-là que vivaient Rabbi Chmouel le prophète, père de Rabbi Yehouda le ‘Hassid, Rabbi Eléazar auteur du Rokéa’h, le Ramban, qui rédigea plusieurs livres de Kabbala et dont les écrits du Ari Zal disent que l’on peut accepter son enseignement sans aucune restriction, le Rabad, duquel on dit que l’inspiration divine fit son apparition dans sa maison d’étude, Rabbi Ezra le prophète, Rabbi Yehouda le ‘Hassid, duquel il est dit que, s’il avait vécu à l’époque de la Guemara, il aurait été l’un de ses Sages, s’il avait vécu au temps de la Michna, il aurait été l’un de ses rédacteurs et, s’il avait vécu à l’époque des prophètes, il aurait été l’un d’eux.
La prophétie est donc réapparue pour le peuple juif, comme l’annonçait le verset : «A ce moment, il sera dit à Yaakov et à Israël ce que D.ieu a réalisé». On pouvait, dès lors, assister également à la réalisation du verset suivant : «Ce peuple se lève comme un lionceau, se dresse comme un lion», qui fait allusion à la délivrance future. Néanmoins, la génération n’en a pas eu le mérite et elle souffre encore en exil.
2. Quelques générations plus tard, alors que l’arrivée du Machia’h s’était rapprochée, la prophétie se manifesta encore une fois en Israël, lorsque se révélèrent notre maître, le Baal Chem Tov et ses disciples, en particulier l’Admour Hazaken, auquel s’applique également, et peut-être avec encore plus de force, ce qui a été dit auparavant à propos de Rabbi Yehouda le ‘Hassid.
Puis, il y eut nos maîtres, ses successeurs, jusqu’au chef de notre génération, mon beau-père, le Rabbi, qui introduisit «le matin lumineux de Yossef», selon l’expression du Zohar et à propos duquel il est dit : «Je me prépare pour Toi, le matin», comme dans le verset, cité par le Zohar : «J’ai préparé une lumière pour Mon Machia’h».
Ce sera ainsi la délivrance complète, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h.
