8eme Coupe d'Afrique des nations de football : Yaoundé et Douala. Du 23 février au 05 mars 1972.
C’est l’histoire souvent répétée, de celui ou celle auquel on ne croyait pas, et qui finit par remporter la victoire devant les favoris. Avec du talent, des efforts, et un brin de chance, il faut le dire (qualification en demi-finale par tirage au sort, aux dépens du Maroc)…
C’est aussi l’histoire de “Marie-Jeanne” , surnom donné à la coupe remportée, à partir d’une chanson des Bantous de la capitale (auteurs Nona Arthur et Samba Mascott) alors en vogue du côté de Brazzaville…
A l'origine, la chanson s'appelait "Sammy na Cathy", enregistrée donc bien avant l'album de 1976.
Les personnes attentives auront remarqué que ce sont souvent les mêmes visages de footballeurs qui reviennent dans la vidéo. Et pourtant… nulle envie de starifier ou d’idolâtrer qui que ce soit. Bien sûr, il y a toujours des joueurs plus marquants ou plus médiatisés que d’autres. Mais c’est surtout, qu’il n’est pas toujours simple, de retrouver ne serait-ce qu’une mauvaise photo des acteurs de l’époque. Essayez-donc de trouver sur Internet, une photo de l’équipe du Soudan ou du Kenya 1972…
La confrontation du disque avec d’autres comptes-rendus de cette CAN, m'amène à constater combien la mémoire humaine est fragile et trompeuse. Ca ne fait que 44 ans. Et pourtant, certains écrivent déjà sur Internet que Salif Keïta était absent le jour de la finale. D’autres stats en ligne disent qu’il a joué 71 mn. Le disque officiel de la coupe, affirme que malade, il a tenu à jouer, mais a dû sortir au bout de 21 mn. J’ai tendance à croire le disque, parce qu’il a été réalisé l’année même de la coupe, très près des évènements.
