Le Machaon – The Old World swallowtail
(Papilio machaon)
Rhopalocère (papillon de jour)
Embranchement : Arthropoda
Classe : Insecta
Ordre : Lepidoptera
Famille : Papilionidae
Sous-famille : Papilioninae
Envergure papillon : 50-75 mm
longueur larve : 45 mm
Plantes hôtes : diverses ombellifères, Angélique, Fenouil, Carotte, Peucédan des marais...
Habitat : milieux découverts et ensoleillés, jardins, champs, marais, dunes sablonneuses...
Diffusion : vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l'hémisphère nord tempéré : se rencontre en Europe, en Afrique du Nord, dans les régions tempérées de l'Asie jusqu'au Japon, ainsi que dans une partie de l'Amérique du Nord. Elle est présente dans presque toute l'Europe.
Les œufs sont pondus isolément sur les feuilles d'une plante nourricière (ombellifère). Au cours du temps, les œufs, de couleur jaune, brunissent puis noircissent, à l’image des futures chenilles. L'éclosion s'effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois.
La chenille du Machaon a une activité diurne ; elle est visible de mai à juillet puis d'août à octobre.
En grandissant, une tache blanche apparaît au centre du corps de la larve. De plus, des appendices, formant de nombreux piquants se développent. Autour de ceux-ci, des taches orange apparaissent. Puis les piques et la tache blanche rétrécissent. Elle grandit jusqu’à mesurer plus de 4 cm et verdit plus ou moins en fonction des individus.
La chrysalide est entourée d'une ceinture de soie et fixée à la base par le crémaster. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l'hiver. Les imagos peuvent s'observer de mars à septembre.
Quand la chenille est dérangée elle dévagine, brusquement, une vésicule exsertile bifide, située dans le pli entre la tête et le prothorax. Sa couleur orange vif avertit, sans équivoque, l’inopportun de la toxicité potentiel de l’animal. De surcroît cette glande émet une sécrétion nauséabonde contenant des terpènes (classe d'hydrocarbures).
Difficile de décrire cette odeur, je la comparerai un peu à la térébenthine. Elle n’est pas si désagréable pour un être humain. Mais doit-être efficace pour un oiseau.
En la raffinant pourrait-on produire un parfum ?
N’ayant pas goûté cette glande, je suppose qu’elle doit aussi avoir une propriété répulsive sur les papilles gustatives d’un éventuel prédateur.
J’ai observé aussi une sécrétion de liquide par la bouche.
On nomme cette glande l’osmétérium, du Grec osmê qui signifie odeur.
La chrysalide est dite « ceinturée ». La chenille se fixe au support en tissant un réseau soyeux sur ce dernier. Ensuite elle se ceinture à mi-corps avec un fil et parfait son accrochage par un tampon de soie à la base.
La nymphose effectuée elle se tortille afin d’assurer une fixation efficace, au tampon, à l’aide du crémaster expulsant dans un même élan l’exuvie (mue).
Définition de crémaster : Du grec kremastêr (qui suspend).
Chez la chrysalide, extrémité du dernier segment abdominal, modifiée en crochets.
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