L’image que nous avons de nous mêmes, de notre valeur et de nos compétences, a une influence énorme sur notre capacité à concrétiser nos rêves et nos objectifs. Avec une estime de soi faible, on apparait timides et réservés, on préfère ne pas s’exposer ou prendre des risques : des attitudes qui ne favorisent pas la réussite.
Mais une estime de soi élevée aide uniquement à certaines conditions : les personnes avec un égo surdimensionné ont souvent une forte estime d’elles-mêmes, mais leur conduite n’est pas vraiment un exemple.
Comme l’explique Martin Kaye dans son livre « Maîtriser l’estime de soi », l’estime de soi est saine quand elle est non contingente : quand elle ne dépend pas du regard des autres, quand elle n’est pas liée à des résultats, mais elle se focalise sur nos actions et nos comportements.
De manière contre-intuitive, pour bien la maîtriser, il faut moins se focaliser sur l'estime de soi.
Voici trois facteurs fortement associés à un excellent niveau d’estime de soi :
1. Objectifs et bonheur : les gens heureux ont des objectifs qui donnent du sens, et réalisent des activités qui rendent plaisant le chemin vers les objectifs. Ces objectifs sont centrés sur les relations ou le développement personnel, et doivent être choisis librement.
Atteindre ou pas l’objectif est secondaire : ce qui compte est et le fait d’y travailler, en profitant le plus possible sur le parcours.
Plutôt que de se concentrer sur des techniques ou des méthodes pour « être plus heureux », voici des exemples d’activités qui peuvent booster le bonheur : exprimer de la gratitude, accomplir des actes généreux, cultiver ses relations sociales, apprendre à pardonner, faire de l’activité physique, s'engager dans ses objectifs.
2. Bienveillance envers soi-même : être bienveillant envers soi-même n’est pas différent que l’être envers les autres. Quand nous sommes très critiques et négatifs vis-à-vis de nous-mêmes, nous pouvons penser à ce que nous dirions ou ferions si c’était un ami ou une amie proche qui avait cette même autocritique.
Il ne s’agit pas d’auto-pitié, égocentrique et orientée vers l’intérieur, ni d'auto-indulgence : trop manger parce que je me sens déprimé n’est pas un exemple de bienveillance envers soi.
Il s’agit plutôt d’agir régulièrement en alignement avec ses valeurs. Vous pouvez découvrir vos valeurs en répondant gratuitement au sondage de Via Character (lien dans l'article sur mon blog : [ Ссылка ])
3. Autocontrôle et habitudes : savoir contrôler ses pulsions et développer de l’autodiscipline joue un rôle majeur dans la capacité à travailler sur ses objectifs. Nous avons une quantité limitée de force de volonté : une fois épuisée, il faut du temps pour pouvoir la recharger.
Utiliser des stratégies pour la gestion de la force de volonté, comme par exemple réaliser les choses les plus importantes au début de la journée quand la force de volonté est à son pic, a un effet très positif sur l’estime de soi.
Ou encore, nous pouvons développer des habitudes : les bonnes actions se font en pilote automatique, indépendamment de l’état d’esprit ou la motivation du moment.
Voici trois composants essentiels pour développer la force de volonté : dormir suffisamment, manger des aliments sains, faire de l’activité physique.
Donc, pour résumer, si vous souhaitez maîtriser votre estime en vous-mêmes, vous pouvez :
• Vous fixer des objectifs ambitieux, ou vous engager dans des projets agréables
• Evaluer le succès (ou l’échec), en termes de stratégies, de processus et d'efforts
• Être bienveillants envers vous-mêmes
• Développer votre force de volonté et les habitudes que vous désirez
Comment faites-vous pour alimenter une image positive de vous mêmes ?
Comment l’estime en vous-mêmes vous aide pour réaliser vos objectifs et vos ambitions ?
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Crédit pour la musique finale : Bensound (www.bensound.com)
