L'apparition de soldats blancs parmi les gardes du corps du président Tshisekedi à l'aéroport de Loano à Lubumbashi a suscité beaucoup de curiosité et de spéculation. Leur présence, visuellement frappante dans une population majoritairement noire, a conduit à des questions sur leurs rôles et les implications de leur présence.
Si ces gardes du corps étaient des Africains noirs d'autres pays, comme le Ghana, leur présence serait probablement moins scrutée. Cela montre comment les identités raciales et nationales influencent les perceptions publiques, soulevant des questions sur la souveraineté et la dynamique de la sécurité en Afrique.
Certains Congolais se demandent pourquoi le président Tshisekedi fait appel à des forces étrangères plutôt qu'à l'armée congolaise pour sa sécurité. Tandis que certains craignent une fracture entre les gardes locaux et étrangers, il est courant pour les chefs d'État de divers pays de s'appuyer sur des forces étrangères pour leur protection.
La sécurité présidentielle est un sujet sensible et généralement gardé confidentiel. La pratique d'utiliser des gardes du corps étrangers est courante dans le monde entier, et les détails de ces arrangements ne sont pas souvent divulgués au public.
Il y a eu des incidents récents où des hommes ont réussi à pénétrer dans la capitale et même dans le bureau du président, ce qui soulève des doutes sur la fiabilité de certains gardes. Beaucoup de ces officiers restent loyaux à l'ancien président Kabila, et Tshisekedi n'a pas encore remplacé tous ces hommes.
Le président Tshisekedi a tenté de gagner la loyauté des généraux en leur offrant des avantages, mais beaucoup détournent ces fonds. Ces généraux, tout en prétendant servir Tshisekedi, restent souvent loyaux à Kabila, ce qui constitue une menace pour la stabilité de son administration.
Joseph Kabila, en tournée en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et au Kenya, cherche à reprendre le pouvoir. La présence de ses anciens généraux dans des postes clés de l'armée pose un défi majeur pour Tshisekedi, qui doit bâtir une armée loyale et patriotique.
Tshisekedi a maintenu certains généraux de Kabila en place, valorisant leur expérience, mais la méfiance persiste. Des mesures sont prises pour neutraliser ceux qui pourraient trahir le gouvernement, comme le montre l'arrestation de certains généraux impliqués dans des complots.
Des rumeurs sur le coût et les salaires élevés des soldats blancs cherchent à discréditer le régime de Tshisekedi. En réalité, ces forces étrangères sont là pour la sécurité présidentielle et pour former de nouveaux gardes du corps, une pratique courante dans le monde entier.
L'utilisation de gardes du corps étrangers est une mesure de sécurité stratégique visant à réduire les risques de conflits de loyauté et à assurer une protection impartiale et professionnelle. Cette approche permet à Tshisekedi de se concentrer sur la gouvernance sans être constamment préoccupé par des menaces internes.#congo #tshisekedi #rdc
