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Au menu de cette revue de presse française, mardi 13 février, les discussions, au Koweit, des bailleurs internationaux sur le financement de la reconstruction irakienne. Les disparus du Mexique, et le combat de leurs familles. Un rapport pour donner le goût des maths aux Français. Et le sourire du skieur français Martin Fourcade.
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A la Une de la presse française, ce matin, les discussions, en ce moment au Koweït, des bailleurs de fonds internationaux sur l’aide à apporter à l’Irak, ravagé par la guerre et le règne du groupe Etat islamique à Mossoul.
D’après le Figaro, le pays aurait besoin de 88 milliards de dollars pour se reconstruire - «une somme certes colossale», mais qui ne serait «rien» par rapport aux défis colossaux que Bagdad doit relever, selon le journal – qui rappelle la «succession de calamités», qui a frappé ce pays: trois conflits, un embargo impitoyable, et deux décennies de dictature, qui ont ramené l’Irak, longtemps décrit comme «le pays du bien», au niveau d’un pays sous-développé. «Faute d’un véritable sursaut national, ce pourrait être la dernière chance de redressement pour un pays qui n’en finit pas de sombrer», prévient le Figaro, qui juge «indispensables» les réformes politiques, à commencer par la lutte contre la corruption – un fléau qui aurait englouti plusieurs centaines de milliards d’euros.
D’après les Echos, cette reconstruction serait l’otage des rivalités régionales. «L’Irak ne dispose pas encore d’un gouvernement accepté par toutes les factions de la société ou par tous les acteurs de la région», résume le spécialiste Christian Koch, qui explique que l’Arabie saoudite, par exemple, «hésitera à injecter des sommes importantes, car elle veut s’assurer que l’influence de l’Iran en Irak est jugulée, que les milices chiites sont intégrées dans les forces fédérales et que la minorité sunnite est bien représentée dans les institutions du pays». L’Irak va devoir composer avec la rivalité entre Riyad et Téhéran, qui conçoit, pour sa part, ce pays majoritairement chiite, comme un satellite.
Au Mexique, des dizaines de milliers de familles, se battent toujours pour connaître le sort de leurs proches disparus. Depuis 2006, ce sont près de 34 000 personnes qui sont officiellement portées disparues, rappelle l’Humanité, qui rappelle aussi que plus de 200 000 personnes sont mortes au Mexique, dans la «sale guerre» entre et contre les cartels de la drogue. Une guerre là encore alimentée par «l’impunité et la corruption», d’après Nancy Gocher Padilla, la responsable de Serapaz, un organisme indépendant au service de la paix, et qui a soutenu les familles de disparus pour faire adopter la loi sur les disparitions forcées en octobre dernier - une loi qui reconnaît enfin ce drame, mais dont la portée serait limitée, selon elle, par une autre loi, la loi sur la sécurité intérieure qui a été adoptée peu de temps après, en décembre. Ce texte offre non seulement un cadre légal à la présence de l'armée dans les rues, mais accorde aussi aux militaires des compétences plus larges pour intervenir en cas de menace à la sécurité intérieure – comme lorsqu’une manifestation dégénère, par exemple, avec la possibilité d’arrêter les manifestants sans obligation d’informer sur le lieu de la détention. Le président Peña Nieto a présenté cette loi comme «une nécessité impérieuse pour le pays». Padilla, elle, estime que la première «nécessité impérieuse», serait de mettre fin à «la collusion entre le crime organisé et l’Etat».
En France, il est beaucoup question de la présentation, hier, par Cédric Villani, de ses solutions pour améliorer l’enseignement des mathématiques. Les Français décrochent depuis longtemps le bonnet d’âne dans cette discipline, dans laquelle excelle en revanche le mathématicien star, qui a présenté au total 21 propositions –la principale étant la formation des enseignants, à en croire Libération, qui explique que peu de professeurs des écoles, pour la plupart issus des filières littéraires, se sentent à l’aise avec les mathématiques - dont Villani recommande aussi que l’enseignement s’inspire des méthode utilisées à Singapour, qui a fait des maths une priorité nationale dans les années 80. Cette méthode est basée d’abord sur la manipulation e... Lire la suite sur notre site web.
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