Depuis dix ans, une centaine d'enfants palestiniens, surnommés les "ambassadeurs de la liberté" sont autant de pieds de nez aux autorités israéliennes.
La fécondation in vitro, au service de la cause palestinienne, a permis à plus d'une centaine de femmes d'avoir des enfants de leurs époux, emprisonnés en Israël.
Les Israéliens, eux, refusent souvent de croire à ces paternités alimentées par une forme de contrebande. De part et d'autre, on refuse les tests ADN, interdits dans les prisons israéliennes et rejetés par les Palestiniens au nom l’impossibilité de douter de la fidélité de leurs épouses.
Notre équipe a rencontré quelques-uns de ces enfants et leurs mères, en Palestine. Elles leur ont raconté les ruses pour exfiltrer la semence de leurs époux, son acheminement rocambolesque jusqu'à la clinique du médecin en charge de la FIV. Mais encore, les problèmes qu’il a fallu résoudre dans une société patriarcale, qui ne tolère guère les femmes seules et enceintes.
Quoi qu’il en soit, elles sont fières de leurs enfants, incarnation d’une résistance qui ne passe pas par les bombes, les fusils ou les pierres, mais par la vie. Fières d'un combat qui permet pour une fois, à Eros de l'emporter sur Thanatos.
Disponible jusqu'au 09/01/2026
#Palestine #Intifada #Arte
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