Ce lundi 1er mai 2017, à Villepinte, lors de son grand meeting d'entre-deux tours, Marine Le Pen a soigneusement évité le sujet qui fâche au Front national actuellement : l'euro. Alors que dans de nombreuses interviews depuis des mois, la candidate d’extrême droite avait fait de la sortie de l'euro la pierre angulaire de sa politique, promettant un référendum six mois après son élection sur cette question, en cette fin de campagne, la leader frontiste ne cesse de relativiser l’urgence de ce projet et de reléguer au second plan la question européenne.
Pourtant bien présent dans ses 144 engagements, le retour à la souveraineté monétaire est absent de sa «profession de foi» de l'entre-deux-tours, publiée vendredi. Et l'accord de gouvernement passé avec le leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, ne fait plus de la sortie de l'euro « un préalable à toute politique économique », même si « le droit pour chaque pays de gérer sa monnaie et sa banque centrale » reste mentionné en toutes lettres dans le document.
Alors la candidate FN veut-elle toujours sortir de l’euro ? De quelle manière ? Et dans quel délai ? Dans un entretien au Parisien dimanche, Marine Le Pen réaffirme que la France aura « une monnaie nationale » si elle est élue présidente de la République et assure que « l’euro est mort ». Officiellement donc, ni l’objectif ni la méthode n’ont changé : une négociation internationale de six mois doit permettre à la France de récupérer sa pleine souveraineté « monétaire, législative, territoriale et économique ». Mais si ce processus devait débuter sitôt l’élection passée, depuis samedi les cadres du Front national ont du mal à donner une position claire sur le calendrier d’une sortie de la monnaie unique.
Quelle est la position du FN sur l’euro ? Quelles sont les propositions de Marine Le Pen en matière économique ? Et quel impact aurait une victoire de Marine Le Pen sur l’économie ? Après les critiques formulées par 25 Prix Nobel d'économie la semaine dernière, plusieurs chefs d'entreprise, de tout secteur d'activité et de toute taille, s’expriment dans Les Échos ce mardi sur la menace que représente, selon eux, la mise en œuvre du programme économique de Marine Le Pen.
De son côté, Emmanuel Macron a opposé lundi une fin de non-recevoir à Jean-Luc Mélenchon en refusant d’abandonner sa réforme du droit du travail, mais s’est engagé à rencontrer « toutes » les organisations syndicales et patronales s’il est élu président le 7 mai prochain.
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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