A l'ombre d'une jeune fille en pierre...
J'ai passé l'hiver
A l'ombre d'une jeune fille en pierre...
J'ai passé l'hiver
Dans ton regard, autrefois nacré...
J'ai pu voir une lueur perler

A l'ombre d'une jeune fille en pierre...
J'ai passé l'hiver
A l'ombre d'une jeune fille en pierre...
J'ai passé l'hiver
Quand diamant à ton doigt j'ai passé
De marbre tu es restée...

Dans tes veines blanches au ciseau taillé
Le nom d'un homme presque effacé

Parfois à force de te fixer
Je te sens bouger. Je te sens bouger
Parfois à force de te fixer
Je te sens bouger. Je te sens bouger
Ta peau j'aimerais pouvoir caresser
Sans risquer de l'éroder

Parfois à force de te fixer
Je te sens bouger. Je te sens bouger
Parfois à force de te fixer
Je te sens bouger. Je te sens bouger
De ton piédestal, lentement descendrait
Mais ma vestale reste figée

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