Trois semaines après le coup d'Etat qui a renversé le président gabonais Ali Bongo Ondimba, un de ses fils, et des proches du cabinet du président déchu ont été mis en examen et incarcéré pour "haute trahison" et "corruption active".
Le procureur de Libreville André-Patrick Roponat a annoncé mercredi à l'AFP que
Noureddin Bongo Valentin, le fils aîné d'Ali Bongo, Jessye Ella Ekogha, l'ancien porte-parole de la présidence, ainsi que quatre autres personnes ont "été mises en examen mardi et placées en détention provisoire".
"Tous les chefs d'inculpation lors de leurs arrestations ont été retenus pour leurs mises en examen", a précisé M. Roponat, soit "haute trahison contre les institutions de l'Etat, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants".
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