Les chefs de guerres du Donbass périssent dans l’explosion de leur voiture, de leur ascenseur, mitraillés dans leur bureau ou lors de leur déplacement, mais toujours loin du front ukrainien. Ils sont victimes des leurs, car les bandes rivales qu’ils commandent se disputent le pouvoir dans les républiques autoproclamées de Luhansk et Donetsk. Elles s’entredéchirent pour se partager les produits du racket, de la vente du charbon, l’aide humanitaire détournée. Les assassinats sont un moyen de résoudre les différents en éliminant l’adversaire.
Les comptes se règlent à l’arme automatique, par explosion, mitraillage ou pendaison. Les victimes de ces affrontements à caractère mafieux sont considérées être héros nationaux dans la Russie de Poutine. L’un d’entre eux, Motorolla s’était vanté d’avoir exécuté de sa main une douzaine de prisonniers ukrainiens, non sans les avoir torturés préalablement.
Le 8 février 2017, un nouveau seigneur de la guerre, Mikhail Tolstix, alias « Givi », commandant du bataillon « Somali », a été victime d’un tir de rockette qui l’a atteint dans son bureau. Les circonstances de cet attentat a convaincu les experts que celui-ci a été commis par des milices pro-Kremlin.
Poutine soutient des bandes armées mafieuses au Donbass en leur fournissant des armes, des mercenaires et un soutien logistique indispensable.
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