Pour cette sixième journée d’action contre la réforme des retraites, les syndicats avaient annoncé vouloir mettre la France « à l’arrêt ».
Peu avant le départ du cortège parisien vers 14H00, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, a salué une « mobilisation historique au regard des 40 ou 50 dernières années » avec environ « 20 % » de manifestants en plus que lors de la journée du 31 janvier. Celle-ci avait réuni 1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d’après les organisateurs.
« On a réussi notre pari qui était de montrer la détermination du monde du travail », a poursuivi le leader de la CFDT, estimant que le gouvernement « ne peut pas rester sourd » à cette mobilisation contre le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans.
Son homologue de la CGT Philippe Martinez a assuré à ses côtés que « ça va être la plus forte journée de mobilisation depuis le début de ce conflit », mettant en garde l’exécutif contre « un passage en force (qui) ne ferait que mettre le feu aux poudres ».
Mais les taux de grévistes étaient un peu en deçà des meilleurs scores enregistrés depuis le début du mouvement, chez les cheminots comme chez les enseignants.
Une nouvelle réunion de l’intersyndicale est prévue dans la soirée pour décider des suites du mouvement.
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