La Constitution de la Ve République prévoit les contours de cette configuration dans laquelle le président de la République a le mot final, ou presque.

Jordan Bardella prêt à rejoindre Matignon, seulement en cas de « majorité absolue », Jean-Luc Mélenchon qui s’en remet à la « bonne décision » de la gauche... Mais qui décide vraiment du nom du Premier ministre dans une telle configuration ?

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, cohabitation ou non, c’est le Président, et lui seul, qui nomme le Premier ministre. Mais, une fois nommé, ce Premier ministre a besoin de l’appui de la majorité de l’Assemblée nationale pour gouverner. C’est ce qui fait, qu’en cas de cohabitation, le choix du président est en réalité beaucoup plus limité.

Dans les faits, le parti qui dispose d’une majorité parlementaire relative ou absolue, propose un nom pour Matignon. Si le président choisit de l’ignorer, son Premier ministre peut très vite être sanctionné. Car, si les députés déposent et votent une motion de censure contre le gouvernement, le Premier ministre est contraint de démissionner, et il faut donc tout recommencer.


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