De Jules Mazarin (1602-1661), ses contemporains ont tout dit, sur le ton de l’emphase et de l’admiration aussi bien que sur le mode de la détestation et de la moquerie. Aujourd’hui, les historiens veulent en retenir la figure de l’homme d’État, les prouesses du politique, la patience du diplomate, la générosité du mécène et le goût du collectionneur. Pourtant, le personnage déroute dès qu’on le ramène sur les terres italiennes qui l’ont vu naître. Audacieux ou défait dans la négociation, pressé et déraisonnable dans l’action, gauche et passionné dans l’expression, Mazarin, dans ses rapports avec Rome et avec l’Italie, n’est pas toujours celui que l’on attend.
Olivier Poncet, professeur d’histoire des institutions et sources d’archives de l’époque moderne à l'École, ouvre le cycle 2018-2019 des «Mardis de l’École des chartes» avec un débat autour de son ouvrage, «Mazarin l'Italien» (Tallandier, 2018), avec Yves-Marie Bercé, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, le 9 octobre 2018, à l'École des chartes.
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