Jacques DUTRONC fête ses 80 ans , découvrez sa maison à Monticello , la ou il vit depuis des années.
Né le 28 avril 1943, le chanteur qui fête ses 80 ans aujourd'hui, demeure l'un des interprètes français les plus populaires - et les plus élégants - de son temps.
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«Il y a les playboys de profession habillés par Cardin et chaussés par Carvil, qui roulent en Ferrari, à la plage comme en ville,
qui vont chez Cartier comme ils vont chez Fauchon», entonnait en 1966 Jacques Dutronc dans Les Play-boys. Le chanteur n'est peut-être pas de ceux-là mais pour l'histoire, il incarnera à jamais un de ces «petits minets qui mangent leur ronron au Drugstore.» Le texte est de Jacques Lanzmann, alors rédacteur en chef du magazine Lui, autoproclamé «le magazine de l'homme moderne». En septembre 1968, Dutronc «retourne (sa) veste, toujours du bon côté» dans L'Opportuniste. Et cinq mois après les évènements de mai, il finit par un «à la prochaine révolution, je retourne mon pantalon» d'anthologie. Guitariste du groupe El Toro et les Cyclones, chanteur sur le tard, le jeune homme, habitué de la scène rock du Golf Drouot, aime le second degré et l'humour potache.
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Jacques Dutronc en costume Renoma, Paris, juin 1967. Getty Images Entertainment
Son costume est griffé Renoma. Un de ces nouveaux costumes que Maurice Renoma, le fondateur de la marque parisienne, restructure : il hausse les épaules, change les paddings, allège, casse les codes. «Maurice est 'le roi du costard' et, sur le même registre, il dira lui-même que 'porter du Renoma est une condition sine qua non pour draguer une gonzesse'», écrit Gabriel Bauret dans la préface de Maurice Renoma, une aventure singulière (éditions La Martinière, 2013). Le chansonnier aux yeux revolver n'a pas besoin de ça. Avec son «piège à fille, un piège tabou, un joujou extra qui fait crac boum huuuu, les filles en tombent à [ses] genoux». Reste qu'il porte les cheveux courts quand la mode est aux longues crinières, un costume cravate quand ses congénères arborent des tuniques et des pantalons à fleurs évasés. Un minet au pays des beatniks. Avec Dutronc, la chanson française devient cool, même si le mot n'existe pas encore. Cool et désinvolte.
Pochette de l'album Et moi, et moi et moi en 1966 Tous droits réservés
Encore aujourd'hui, les clichés (souvent signés du photographe de Paris Match Jean-Claude Deutsch) du jeune guitariste-auteur-compositeur-interprète qui vit dans une chambre de bonne au-dessus de chez ses parents, rue de Provence à Paris, sont cultes bien au-delà de nos frontières. Ainsi, peut-on lire sur le site du Vogue US sous l'une d’entre elles : «Oui, les Françaises ont un style inimitable. Oui, nous aimerions en faire autant. Mais il y a une catégorie qui peut rivaliser avec leur cool nonchalant, et ce sont les garçons français. Après tout, où pensez-vous que les Parisiennes trouvent toutes ces chemises bien coupées qu'elles portent déboutonnées, sans soutien-gorge ? Pour s'en convaincre, il suffit de regarder Jacques Dutronc, le mari musicien et acteur de Françoise Hardy.» Il a rencontré en 1967 l'interprète de Tous les garçons et les
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