Agitation parmi les soldats de RDF: le mécontentement grandit à propos de la guerre de Kagame en RDC. Dans les développements récents, l'insatisfaction grandit parmi les rangs des Forces de Défense Rwandaises (RDF) alors que les soldats expriment leur mécontentement croissant face à leur implication dans les efforts de guerre du président Paul Kagame en République Démocratique du Congo (RDC). Les rapports provenant du Rwanda révèlent un scénario troublant où les soldats de RDF sont de plus en plus désillusionnés par les stratégies militaires de leur gouvernement et les conséquences que cela a sur leurs vies et leurs familles.
De nombreux soldats de RDF seraient mécontents d'être envoyés se battre en RDC, tandis que les fils de Kagame mènent une vie confortable à Kigali. Le contraste frappant entre les sacrifices des soldats et les privilèges dont jouit l'élite dirigeante alimente la colère et le ressentiment au sein des rangs militaires. Les soldats sont bien conscients des dangers qu'ils affrontent et de la nature apparemment futile de leur mission, surtout face à un conflit ouvert potentiel avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
De nombreux soldats de RDF croient qu'une guerre totale avec les FARDC est inévitable si le président Félix Tshisekedi déclare officiellement la guerre contre le Rwanda. Cette menace imminente a conduit à un sentiment accru d'urgence et de peur parmi les soldats, qui doutent de leur capacité à l'emporter dans un tel conflit. L'anticipation d'une guerre dévastatrice a exacerbé leur réticence à continuer à se battre en RDC sous les directives de Kagame.
L'interdiction stricte de pleurer publiquement les camarades tombés au combat ajoute aux griefs des soldats. Lorsque des soldats de RDF meurent au combat en RDC, leurs familles ne sont pas autorisées à pleurer leur perte publiquement. Cette politique sévère a intensifié le sentiment d'injustice et de démoralisation au sein de RDF, car les soldats estiment que leurs sacrifices ne sont ni reconnus ni respectés par leur gouvernement.
Dans un tournant surprenant des événements, des nouvelles du Rwanda indiquent qu'au moins quinze officiers de RDF ont déserté et fui le pays au cours de la semaine dernière. Ce groupe comprend des officiers de haut rang tels que des majors, des capitaines et des lieutenants. Les enquêtes ont révélé que leurs familles immédiates avaient quitté le Rwanda bien à l'avance, indiquant une évasion planifiée et coordonnée. La réponse du gouvernement à ces désertions a été rapide et sévère, avec des individus qui ont divulgué des informations sur les évasions disparaissant mystérieusement.
Les Rwandais, désespérés de fuir ce que certains décrivent comme une « prison à ciel ouvert », font face à des frontières strictement contrôlées. En juin deux mille vingt-quatre, deux personnes tentant de traverser en Ouganda ont été abattues, soulignant les mesures extrêmes prises pour empêcher les citoyens de partir. Des instances historiques, telles que la disparition de treize membres de la troupe de danse Itorero Nyamibwa lors d'une tournée en France en deux mille vingt-deux, montrent jusqu'où les Rwandais iront pour échapper au régime. On estime que si les frontières étaient ouvertes, plus de quatre-vingt-cinq pour cent de la population quitteraient rapidement le pays, reflétant un mécontentement généralisé envers la direction de Kagame.
L'insatisfaction croissante parmi les soldats de RDF souligne les problèmes plus larges de gouvernance et de droits de l'homme au Rwanda. Alors que le président Kagame poursuit sa campagne au milieu d'accusations d'avoir orchestré des élections truquées, l'agitation au sein de ses forces militaires pose un défi significatif à son administration. Les voix de mécontentement au sein de RDF rappellent de manière frappante les coûts des conflits prolongés et la nécessité urgente d'un changement significatif dans le paysage politique et militaire du Rwanda.#rwanda #rdf #congo
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