Extrait du webdocumentaire "Tahrir, je chante ton nom"
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Le passé de la musique égyptienne recèle de pépites, que les
administrations de Moubarak et de Sadate cherchaient à pousser dans
l'oubli. Des chansons qui ne passaient jamais ni à la radio ni à la
télévision, et que les plus jeunes, s'ils ne grandissaient pas dans
des familles engagées politiquement dans la résistance anti-Moubarak,
n'avaient jamais eu l'occasion d'entendre. Sauf depuis la révolution.
C'est à l'Université du Caire, haut lieu de manifestations étudiantes
dans les années 1960 et 1970, que se trouve la mémoire de cette
musique engagée. Depuis un an, l'endroit est redevenu un lieu de
résistance et de créativité. Les étudiants ne revivent pas
l'effervescence de la fin des années 1960, mais y ont une marge de
liberté. Ils assurent la sécurité à l'entrée et les concerts s'y
organisent sans censure.
C'est dans ce lieu que nous avons choisi de vous faire entendre le
témoignage exclusif d'Ahmad Fouad Negm. Le poète, qui a passé de
nombreuses années en prison, aussi bien sous Nasser, Sadate que
Moubarak, incarne l'histoire de la chanson qui se moque du pouvoir.
Webdocumentaire de France 24, réalisé par Priscille Lafitte et Hussein Emara
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