SOURCE:[ Ссылка ]
Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés particulières bénéfiques pour la santé humaine, voire animale.
D'abord appelées « simples » à partir du Moyen Âge en médecine médiévale, elles sont aujourd'hui définies par la pharmacopée française (11e éd., 2012)note 1 comme une « drogue végétale au sens de la pharmacopée européenne dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses ». Une « drogue végétale » est (entre autres) une plante ou une partie de plante, utilisées en l’état, soit le plus souvent sous forme desséchée, soit à l’état frais (Ph. eur., 7e éd., 01/2010:1433).
L’expression drogue végétale ou, plus couramment, drogue, désigne donc — historiquement — une matière première naturelle servant à la fabrication des médicaments. De nos jours, le mot est équivoque et certains ont proposé qu'il soit, dans le contexte des plantes médicinales, remplacé par l’expression « partie de plante utilisée »1.
La plante est rarement utilisée entière (piloselle). Le plus souvent il s’agit d’une partie de la plante : rhizome (gingembre), bulbe (scille), racine (angélique), parties aériennes (ortie), tige (prêle), écorce (cannelle), bourgeon (pin), feuille, (sauge), sommité fleurie (salicaire), fleur (violette), pétale (coquelicot), fruit (fenouil), graine (lin), tégument de graine (ispaghul), exsudation de la plante (gomme arabique, myrrhe), thalle des algues (varech). Différentes parties d’une même plante peuvent avoir des utilisations différentes (aubier et inflorescence de tilleul).
Des plantes ayant des propriétés médicamenteuses peuvent avoir également des usages alimentaires ou condimentaires ou encore servir à la préparation de boisson hygiénique. Avant l'époque moderne, la théorie des signatures a joué un grand rôle pour distinguer par analogie les plantes nécessaires à une guérison humaine[réf. nécessaire].
Selon les données de l'OMS, dans le monde 14 à 28 % des plantes sont répertoriées comme ayant un usage médicinal2. Des enquêtes réalisées au début du xxie siècle révèlent que 3 à 5 % des patients des pays occidentaux, 80 % des populations rurales des pays en développement et 85 % des populations au sud du Sahara utilisent les plantes médicinales comme principal traitement
On a trouvé la trace de l’utilisation des plantes 5 000 ans av. J.-C. en Chine. En Mésopotamie et en Égypte, tablettes cunéiformes et papyrus témoignent du recours aux plantes. Dans le monde occidental, les observations cliniques des effets des plantes par Hippocrate marquèrent l'intérêt pour ces remèdes. De siècle en siècle, Théophraste, Aristote puis Pline l'Ancien et Dioscoride approfondirent la connaissance des plantes et de leurs propriétés. L’ouvrage de Dioscoride (ier siècle av. J.-C.) — le De materia medicanote 2 — décrit plus de cinq cents plantes et leur utilisation : il restera une référence jusqu’au xviiie siècle. Il en sera de même des travaux de Galien, médecin de Marc-Aurèle, considéré comme le fondateur de la pharmacie. Par la suite, le développement des routes commerciales vers l’Inde et l’Asie, aussi bien que la diffusion de la culture arabe, enrichirent l’arsenal thérapeutique végétal. La découverte du Nouveau-Monde et de la richesse de sa flore eut une incidence forte tant sur l’alimentation (pomme de terre, tomate, maïs, etc.) que sur la pharmacopée (ipéca, quinquinas, baumes, etc.).
Les principales plantes médicinales sont :
L'échinacée
Le cassis
La prêle
L'ortie
La mélisse
L'artichaut
La valériane
La passiflore
L'aubépine
Le marron d'inde
Le mélilot
La reine des prés
Le fucus
La bardane
Nombreux savoir-faire du Briançonnais sont inscrits à l'Inventaire français du Patrimoine culturel immatériel. C'est notamment le cas des savoir-faire liés aux plantes médicinales dont l'enquête s'est déroulée en juillet 2015 afin d'intégrer l'Inventaire en Novembre 201563. Basé sur le travail ethnographique de Denise Delcour, l'enquête s'est complétée d'un entretien téléphonique avec Dominique Coll, ethnobotaniste qui a créé l'association Les Coll Buissonnière en 2002. Dominique Coll a identifié sept plantes encore employées dans le Briançonnais pour leurs propriétés médicales :
Genépi (Artemisia galcialis, A. genipi, A. umbelliformis)
Hysope (Hyssopus officinalis)
Cassis (Ribes nigrum)
Prune de Briançon (Prunus brigantina)
Sureau noir (Sambucus nigra)
Millepertuis (Hypericum perforatum)
Bouleau (Betula pendula)
Aromathérapie, Gemmothérapie, Herboristerie, Phytothérapie
Liste de plantes médicinales de France
Liste des plantes médicinales en vente libre
Plantes utilisées en phytothérapie
Plante officinale
Plante magique
Jardins du monde
Simples médecines
les simples au jardin du prieuré d'Orsan
Albarello
Pierre Lieutaghi
Kallawaya
------------------
Musique proposée par La Musique Libre
魔界Symphony - End of the World : [ Ссылка ]
魔界Symphony : [ Ссылка ]
Ещё видео!