D'une clarté et d'une humanité qui correspondent à l'homme autant qu'à son œuvre, Olivier Maurel explique les "violences éducatives ordinaires" en 4 volets dans cet entretien spontané pour le film "HUMAIN".
« C’est ce qu'on a tendance à faire, à tourner
en dérision des violences sur les enfants, surtout quand on les voit
rétrospectivement…On se dit "oh… ce n'est pas grave…" (…)
mais en réalité, c'est quelque chose qui peut qui peut blesser. Les moindres coups sur un enfant peuvent être véritablement des tremblements de terre »
« les enfants qui sont déjà simplement frappés ont tendance à s'auto-accuser: "si on me frappe c'est que je suis pas bon », "c'est que je suis mauvais" et en plus mes parents le font "pour mon bien c'est vrai". Ça, on le garde c'est une attitude, comme un pli, comme un pli qu'on prend et qu'on conserve ensuite… Je reçois des lettres des fois de personnes de 50, 60 ans qui disent "je peux pas être heureux. Je n'y arrive pas". »
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