Cette communication a été enregistrée le 8 mai 2017 à l'occasion du colloque "Les transformations actuelles des universités", organisé par la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) et le Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal (SGPUM), lors du 85e Congrès de l'ACFAS à l'Université McGill.
Diane Barbaric est étudiante au doctorat à l'Ontario Institute for Studies in Education (OISE) de l'Université de Toronto.
Résumé :
Contrairement à ce qui se passe actuellement en Ontario ou au niveau fédéral—où l’éducation internationale et l’internalisation sont devenues presque exclusivement synonymes de recrutement international des étudiants (Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada, 2014; Kunin, R., & Associates, 2009, 2012, 2016)—le gouvernement du Québec et les groupes d’intervenants dans l’enseignement supérieur affichent une volonté ferme et publique de soutenir la mobilité internationale étudiante sortante pour les étudiants québécois, un soutien qui s’avère non seulement discursif mais aussi financier (Conseil supérieur de l'éducation, 2005; FRQNT, 2014; FRQS, 2014; FRQSC, 2014; Conseil supérieur de l'éducation, 2013).
Qu’est-ce qui motive cette mobilisation en faveur d’une politique publique éducative tournée vers l’extérieur pour les jeunes québécois ?
Basée sur des réponses des leaders et des groupes d’intervenants-clés qui œuvrent dans les politiques publiques étudiantes ainsi que des réponses des représentants gouvernementaux, cette présentation vise à expliquer l’importance donnée à la mobilité internationale sortante pour le Québec. Elle vise également à comprendre cette tendance qui, de prime abord, semble être à rebours des orientations actuelles canadiennes où l’obsession du court-terme et la priorisation de la mobilité entrante semblent gagner du terrain.
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