La surveillance électronique explose. Faut-il s’en réjouir ? Pas si sûr… Vingt ans après l’entrée du bracelet électronique dans l’arsenal judiciaire comme alternative à la prison, les établissements pénitentiaires restent dramatiquement surpeuplés. Outre qu’il reproduit certains effets néfastes de l’emprisonnement, le dispositif participe d’un mouvement d’expansion de la contrainte et du contrôle bien au-delà du champ pénal.
Pour en discuter, l’OIP organisait le 26 mai 2022 une conférence en ligne avec :
- Franck Ollivon, chercheur à l’École normale supérieure, géographe, auteur d’une thèse - « La prison chevillée au corps. Pour une approche géographique du placement sous surveillance électronique ».
- Camille Brenot, journaliste, étudiante en lettres, élue au Conseil d'administration de l'OIP, sous bracelet électronique.
![](https://i.ytimg.com/vi/r2umhuyN_-g/maxresdefault.jpg)