A l'annonce des résultats, c'était la désillusion du côté du Rassemblement national, avec quelques larmes sur les visages, tant certains voyaient déjà Jordan Bardella à Matignon. Les sondages pourtant, et c'était un signe avant-coureur, étaient de moins en moins favorables à mesure que le second tour se rapprochait. Le RN et ses alliés « ciottistes » s'adjugent la troisième place, avec 143 sièges. 
Les dirigeants du Rassemblement national font bonne figure devant les caméras. D'un plateau à l'autre, les éléments de langage varient assez peu : le parti gagne une cinquantaine de députés par rapport à 2022, c'est le seul bloc stable qui se dégage de ce second tour. Et si échec il y a, il est à mettre sur le compte du front républicain et de la logique de chaos du président de la République.
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